Après avoir mené une enquête auprès des DSI, CA en est sûr : les mainframes sont toujours là. Et il risquent de s’accrocher encore longtemps. Problème : les spécialistes chevronnés partent à la retraite.

Quel est le système informatique toujours disponible, le plus sûr, ayant le coût de possession le plus bas et le plus performant ? Le mainframe, si l’on en croit CA qui a mené une enquête auprès de 180 responsables informatiques, dont 40 opérant en France. L’Hexagone se distingue d’ailleurs des autres pays du vieux continent par le taux de satisfaction obtenu par ces machines, lequel dépasse celui des autres pays européens.

 

Ainsi 70 % de nos DSI affirment que les niveaux de performance sont excellent (contre 67% dans les autres pays d’Europe), notamment lorsque le mainframe est utilisé en tant que ressource connectée aux systèmes distribués et aux applications Web. Ils sont d’ailleurs 67 % à déclarer que leur système n’est jamais indisponible (contre…52% chez nos voisins). Mieux encore près de 58% de nos entreprises continuent à utiliser le mainframe pour sa fiabilité et 88 % d’entre elles lui font confiance pour leurs applications stratégiques.

 

Le mainframe possèderait un autre avantage, particulièrement précieux en période de crise : un TCO avantageux. C’est du moins ce qu’affirment les quelque 88 % de responsables informatiques français qui déclarent lui rester attachés en raison de son faible coût, lors du passage à un environnement distribué. « Beaucoup d’entreprises voient, dans le mainframe, la plateforme stratégique incontournable pour l’informatique d’entreprise de demain, » commente Patrick Bojko, directeur des Solutions, Ventes Mainframe chez CA.

 

Tout serait pour le mieux dans le meilleur du monde sans l’épée de Damoclès qui prend au dessus des têtes d’une grande majorité de nos DSI. En effet, 73 % d’entre eux se plaignent de l’absence de compétences sur le marché et craignent le départ à la retraite de leurs spécialistes. Car le mainframe n’a pas bonne presse auprès de nos jeunes ingénieurs.

 

Pour répondre à ce problème, CA a mis en œuvre son initiative Mainframe 2.0 afin d’aider les organisations à recruter une nouvelle génération de professionnels, plus familiers des langages C++ ou Java que Cobol. Rappelons que de son côté, IBM – lui-aussi très confiant dans l’avenir du mainframe – s’est associé à des écoles d’ingénieurs pour initier les jeunes diplômés.