Avec la montée en puissance des data centers, le mainframe fait un retour en force. Pour combler le manque de compétences sur ces plate-formes, CA propose des solutions d’administrations simplifiées.

 

Avec la montée en puissance des data centers, le mainframe connaît un retour en grâce. Petit problème : la plupart des informaticiens qui connaissent bien ces plate-formes ont pris leur retraite ou sont surchargés de travail. Quant aux ingénieurs frais émoulus des écoles, ils ne connaissent bien souvent que Java, php et à la rigueur le langage C. On est loin de l’antédiluvien cobol qui persiste sur les grands systèmes. Un langage que les informaticiens d’aujourd’hui ne sont pas enclins à apprendre, si par hasard leur employeur le souhaite. Ce qui est d’ailleurs rarement le cas.

 

Pourtant, beaucoup de constructeurs – IBM le premier – et d’éditeurs n’ont pas déserté cet univers. C’est le cas de CA qui revendique 166 solutions d’administration de mainframes dans son catalogue. Profitant du retour en force de ces « dinosaures » et conscient du fossé générationnel qui touche les administrateurs de ces plate-formes, l’éditeur vient de relooker 143 de ces solutions et de mettre sur le marché CA Mainframe Software Manager (MSM), une solution d’administration « innovante » destinée à la plate-forme z/OS d’IBM. Une opération d’envergure baptisée fort opportunément Mainframe 2.0.


Valoriser le mainframe dans un environnement ouvert

 

D’après CA, cette initiative permet aux clients de confier ces tâches à des techniciens moins expérimentés afin de libérer les professionnels plus chevronnés pour des responsabilités plus exigeantes. « L’idée consiste à offrir une plate-forme logicielle pouvant valoriser le mainframe dans un environnement ouvert. On ne discute plus avec les responsables de l’architecture distribuée, puis avec les spécialistes des mainframes. Aujourd’hui tout est lié, intégré. Le mainframe reprend sa place. D’ailleurs pourquoi faire faire à une architecture distribuée ce que l’on fait très bien sur un mainframe ? Il n’y a rien de mieux pour traiter tout ce qui est transactionnel et volumineux », commente Marc Landwerlin, vice-président Field Marketing chez CA France.

 

Pour cette opération de reconquête, l’éditeur compte s’appuyer sur ses partenaires. « Pour garantir un bon déploiement, il faut s’appuyer sur les gens qui connaissent bien le système d’information du client. C’est pour cela que nous allons mettre l’effort sur le partenariat. Ce sont les SSII et les intégrateurs qui peuvent le mieux déployer et valoriser nos briques logicielles. La mise en œuvre est une étape très importante », conclut notre interlocuteur. Avant d’ajouter, « Sans plate-forme de préférence ». Il est vrai que CA vient de lancer une offensive d’envergure du côté du Lean IT. Nous en reparlerons bientôt.