Refonte du programme partenaires, acquisition de NitroDesk, partenariat avec Check Point, Palo Alto Networks et Cisco-Sourcefire au sein d’une Advanced Threat Protection Alliance…
Sous l’impulsion de Michael Brown – récemment confirmé au poste de CEO – Symantec multiplie les initiatives pour redresser la barre. Celles-ci semblent porter leurs premiers fruits puisque l’éditeur a réussi, comme le montrent ses derniers résultats trimestriels, à stopper la baisse continue du chiffre d’affaires et a augmenter la marge opérationnelle.
Cette stratégie semble toutefois fragile aux yeux de certains investisseurs qui souhaitent un dépeçage de l’entreprise. Un voeu partagé par plusieurs fonds d’investissement aux aguets. En avril dernier, Reuters révélait ainsi que la firme de Mountain View avait demandé à des banquiers d’affaires de l’aider à définir une nouvelle stratégie afin de se défendre contre des investisseurs activistes.
Apparemment, tout ce remue-méninges déboucherait sur une scission de l’entreprise en deux entités, l’une consacrée à la sécurité, l’autre aux solutions de sauvegarde. C’est du moins ce que croit savoir Bloomberg qui indique qu’une annonce en ce sens devrait intervenir dans les prochaines semaines.
Contrairement à HP, qui souhaite introduire sa spin-off en bourse, les deux entités de Symantec pourraient être cédées à de grands groupes. Selon le site financier, HP et EMC seraient d’ailleurs intéressés.
Interrogé par Reuters, l’éditeur à refusé de commenter l’information. » L’entreprise ne commente pas les rumeurs « , a fait savoir une porte-parole dans un émail adressé à l’agence.
Mise à jour du 10 octobre 2014 :
Symantec a confirmé cette nuit avoir adopté un plan visant a scinder l’entreprise en deux avec les activités sécurité d’un côté et gestion de la donnée de l’autre.