SAP a plutôt bien résisté à la crise. Le 30 juin, dopé par le cloud dont les revenus IFRS grimpent de 21% à 2,04 milliards d’euros, le chiffre d’affaires progresse de 2% à 6,74 milliards d’euros. Les revenus issus du cloud et des licences logicielles augmentent de 4% à 5,71 milliards d’euros. Le revenu opérationnel bondit de 55% à 1,28 milliard d’euros.
« Ce trimestre a démontré que notre stratégie d’entreprise intelligente résonne clairement avec les clients du monde entier. Plus que jamais, la pandémie a prouvé que la numérisation n’est plus une option mais un incontournable pour résister à des périodes difficiles et obtenir les résultats commerciaux souhaités », indique le CEO de l’entreprise Christian Klein dans un communiqué. « Nous continuerons d’investir dans des offres innovantes pour nos clients afin de conduire des transformations commerciales et d’exécuter des processus commerciaux complexes. Nous visons également à étendre l’écosystème de notre plateforme technologique d’entreprise pour compléter nos solutions et favoriser la croissance. »
Sur l’ensemble du trimestre, le chiffre d’affaires progresse de 4% à 13,26 milliards d’euros. Il bénéficie bien entendu de la croissance de 25% de l’activité cloud, celle-ci générant 4,06 milliards d’euros. Malgré une chute de 23% des licences, les revenus issus du cloud et des logiciels augmentent de 5% à 11,11 milliards de dollars. Le revenu opérationnel s’établit à 2,49 milliards d’euros, contre 691 millions d’euros un an plus tôt. Une amélioration que l’entreprise attribue à la réduction des coûts. Le bénéfice net atteint 1,70 milliard d’euros, contre 475 millions d’euros un an auparavant.
Pour l’ensemble de l’année, l’éditeur table sur un chiffre d’affaires non IFRS compris entre 27,8 et 28,5 milliards d’euros, les revenus du cloud s’établissant entre 8,3 et 8,7 milliards d’euros. Le revenu opérationnel non IFRS est attendu entre 8,1 et 8,7 milliards d’euros.