L’année 2020 s’est soldée pour Capgemini par une croissance de 12,2% qui a propulsé le chiffre d’affaires à 15,85 milliards d’euros. Mais cette prouesse est due à la consolidation d’Altran intervenue le 1er avril 2020, le chiffre d’affaires organique reculant de son côté de 3,2%. Le résultat net progresse quant à lui de 12% à 957 millions d’euros.

Le groupe s’attend toutefois à une reprise cette année. Son optimisme s’appuie sur une amélioration déjà constatée au troisième trimestre et poursuivie au quatrième trimestre, ce qui a permis à Capgeminide se situer dans la fourchette haute de son objectif de chiffre d’affaires sur l’année et de dépasser ses ambitions en matière de marge opérationnelle et de génération de cash (attendue à 900 millions d’euros, cette dernière a atteint 1,12 milliard d’euros)« En 2020, nous faisons la démonstration de la résilience et de l’agilité du groupe », estime dans un communiqué le directeur général du groupe Aiman Ezzat.

Pour 2021, Capgemini prévoit des revenus en hausse de 7% à 9% à taux de change constants, une marge opérationnelle comprise entre 12,2% et 12,4%, soit le niveau atteint en 2019, et une génération de cash supérieure à 1,3 milliard d’euros.

Le numéro un des groupes de services IT français compte s’appuyer sur l’accélération par la crise sanitaire des besoins en transformation digitale des entreprises de tous les secteurs. Les services liés au digital et au cloud, qui représentent désormais 65% de l’activité, ont ainsi progressé de 15% à taux de change constants l’an dernier.

« Nous allons poursuivre dans la même direction en 2021 en nous appuyant sur nos fondamentaux, en bénéficiant à plein de toute la valeur que nous apporte Altran dans le domaine de l’Intelligent Industry et en développant l’intimité avec les « CxOs » de nos clients sur l’ensemble de leurs besoins de transformation », explique Aiman Ezzat. « Par ailleurs, engagés sur un objectif « zéro émission nette » d’ici 2030, nous allons aussi proposer des offres concrètes à nos clients pour les aider à atteindre leurs propres objectifs de réduction d’émission de carbone. » 

Un carnet de commandes atteignant 5,16 milliards d’euros au 31 décembre (+15% à taux de change constants) et un ratio « book-to-bill » de 121% représentent également un vivier d’activités prometteur pour l’exercice en cours.