Sous le titre « Farewell, Solaris (Adieu, Solaris) », le responsable de l’équipe « Plateformes Serveurs » de MongoDB, Andrew Morrow, annonce l’abandon des développements destinés au système d’exploitation Unix. Un abandon qu’il regrette en tant qu’ancien développeur sur plateforme Solaris x86 mais qu’il justifie par le peu d’intérêt pour le système d’exploitation parmi les utilisateurs de MongoDB. « A peine une poignée de nos clients utilisaient Solaris et tous ont confirmé qu’ils avaient migré ou avaient entamé un processus de migration », explique-t-il. Les dernières statistiques dénombraient un taux d’utilisation d’à peine 0,06%, un taux par ailleurs en forte décroissance. Il évoque également le coût du support désormais trop élevé.  D’autant que l’écosystème est fragmenté en trop de versions et de variantes (Illumos, OpenSolaris, OpenIndiana, SmartOS, Oracle Solaris, OmniOS). Par ailleurs les outils de développement de l’éditeur prennent peu ou pas du tout en charge la plateforme et les spécialistes Solaris se font de plus en plus rares. Autre problème invoqué : l’incompatibilité entre la plateforme et le cloud AWS, utilisé pour les tests. « A de multiples occasions, nos images Solaris ont arrêté de fonctionner et la résolution du problème a demandé beaucoup de travail de la part de nos ingénieurs », explique Andrew Morrow. Ce dernier assène un ultime argument : l’avenir sombre d’Oracle Solaris.

Il tient toutefois à rassurer les éventuels utilisateurs Solaris : les anciennes versions continueront à être supportées et les failles critiques qui se présenteront seront corrigées.