Première version du système d’exploitation maison depuis le rachat de Sun par Oracle, Solaris 11 s’est fait attendre. Il revient avec plus de fonctionnalités pour s’adapter au Cloud Computing.


Il aura fallu sept ans pour avoir une mise à jour majeure de Solaris, l’Unix dédié aux processeurs SPARC. Entre-temps, les processeurs ont évolués, le Cloud computing et la virtualisation sont devenus les technologies « du moment » et Sun s’est fait avalé par Oracle. Bien que tournant sous forme d’une Express build depuis la fin de l’année 2010, Solaris 11 a fait ses premiers pas officiels mercredi dernier. Pour Mark Hurd, co-président d’Oracle, c’est le premier « Cloud OS ». A usage professionnel, dirons nous.

 

Plus concrètement Solaris 11 est optimisé pour la virtualisation avec l’intégration de plusieurs technologies dédiées (dont les machines virtuelles made in Oracle sur processeurs Sparc et x86). «Comme vous passez de centaines de nœuds physiques à des milliers ou des dizaines de milliers de nœuds virtuels, il y a des défis énormes d’administration et de dimensionnement à relever », précise Markus Flierl, vice-président du développement logiciel d’Oracle. « Nous avons intégré beaucoup de nouveautés dans Solaris 11 pour les relever. » Ainsi que ce soit pour les serveurs, le stockage ou les applications, Solaris 11 est optimisé pour le cloud privé, public ou n’importe quel sorte d’hybride.

Plus de sécurité


En s’appuyant sur le système de fichier ZFS, Solaris 11 facilite également l’installation et la mise à jour de paquets logiciels. Côté sécurité, Oracle met en avant deux particularités de Solaris 11 : la création de zones de virtualisation complètes directement par l’utilisateur qui se réserve un environnement protégé complet dans le Cloud, et l’immuabilité du système du fichier. Celui-ci peut en effet être verrouillé pour empêcher toute modification, accidentelle ou volontaire, par un utilisateur de base. Solaris 11 sera, comme du temps de Sun, distribué avec les serveurs Oracle. Il est aussi téléchargeable sur le site de la société, ou utilisable en LiveMédia, c’est à dire sans installation préalable, comme n’importe quelle distribution Linux grand public. La version gratuite ne comprend aucun support technique, mais elle est compatible avec les processeurs SPARC et x86.

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