Les souscripteurs de la Software Assurance seront bientôt dispensés d’acheter une licence séparée pour accéder à leur poste de travail virtuel. Les déçus de View pourront bénéficier gratuitement de VDI.

 

Microsoft a présenté la semaine dernière une série d’initiative visant à favoriser l’adoption de sa technologie de virtualisation des postes de travail. L’éditeur a notamment annoncé que la licence VECD qu’il fallait jusqu’ici acheter en sus de la licence Windows pour accéder à son système d’exploitation en environnement virtualisé allait désormais (à partir du 1er juillet) être fournie gratuitement aux soucripteurs de la Software Assurance. L’économie que cela représente (25 dollars par an) est minime mais elle a le mérite de rendre le modèle de licence de Microsoft plus lisible pour les clients qui ne comprenaient pas ce qui pouvait justifier ce surcoût.

Reste que cette ristourne ne s’applique pas aux clients non couverts par la Software Assurance, c’est-à-dire la grande majorité du parc (Microsoft refuse toujours d’en révéler le pourcentage exact). Pour eux, il n’y aura qu’une alternative : souscrire à la Software Assurance (à partir de 50 € par an et par poste selon le modèle d’acquition et le type de client) ou faire l’acquisition d’une licence VDA (Virtual Desktop Access) qui sera positionnée autour de 100 dollars par an (mais probablement moins pour les marchés publics). Un prix comparable à celui de l’actuelle licence VECD vendue hors Software Assurance (10 € par mois)

 

Cette politique tarifaire vise évidemment à encourager l’adoption de la Software Assurance. Toutefois, la licence VDA permettra d’accéder à son environnement virtualisé à partir d’équipements situés hors du réseau de l’entreprise. Ce faisant, Microsoft rompt avec son dogme voulant qu’à chaque équipement physique soit associé une licence. Un modèle qui pénalisait les utilisateurs recourant à plusieurs terminaux.

 

Une offre de de rachat de parc VMware agressive

Microsoft a par ailleurs annoncé deux offres promotionnelles valables jusqu’au 31 décembre, dont une offre de rachat de parc VMware. Cette dernière a été baptisée « Rescue for VMWare VDI » (littérallement : sauvetage pour la virtualisation de postes VMware), en référence aux échecs rencontrés par certains clients dans le déploiement de leurs licences View. Microsoft offre donc aux entreprises de remplacer View par sa suite VDI (Virtual Desktop Infrastructure) sans coût supplémentaire, et ce à concurrence de 500 licences maximum par client.

L’autre promotion, baptisée VDI Kick Start, permet pour l’acquisition de Microsoft VDI Suite de bénéficier de la et de l’édition VDI de Citrix XenDesktop pour 7 dollars de plus (ce qui représente une remise de plus de 50% pour l’ensemble).

Enfin, deux nouvelles fonctionnalités améliorant l’usage de la virtualisation des postes de travail, seront introduites dans la SP1 de Windows Server 2008 R2 à sortir dans les prochains mois. La première, RemoteFX améliorera l’affichage déporté, notamment pour les applications multimédia et la 3D, et la seconde, Dynamic Memory, permettra comme son nom l’indique d’allouer dynamiquement de la mémoire aux machines virtuelles en fonction de leur consommation.