FireEye a surpris Wall Street en annonçant des résultats trimestriels supérieurs aux prévisions des analystes nous apprend Reuters. Le chiffre d’affaires a grimpé de 12,6% en un an pour atteindre 186,4 millions de dollars, là où le consensus attendait 182,6 millions de dollars. Les facturations ont grimpé de 2,3% à 215,4 millions de dollars alors que les analystes s’attendaient à 206,2 millions de dollars.

Les revenus provenant des souscriptions et des services ont grimpé de 35,1% à 142,6 millions de dollars. Ils représentent désormais plus des trois-quarts du chiffre d’affaires total contre une petite moitié un an auparavant. Le passage au mode SaaS s’avère donc payant, ce qui n’empêche pas le spécialiste de la cybersécurité d’enregistrer une nouvelle perte, limitée toutefois à 123,4 millions de dollars, ou 75 cents par action, contre 135,5 millions de dollars, ou 88 cents par action, douze mois auparavant. Hors éléments exceptionnels, la perte est de 18 cents par action. Les analystes s’attendaient à 31 cents.

Pour l’ensemble de l’année, la société de Milpitas table désormais sur un chiffre d’affaires compris entre 716 et 722 millions de dollars. Ses prévisions précédentes visaient une fourchette de 722 à 728 millions de dollars.

Ces résultats ont été bien perçus par Wall Street puisque le titre, qui avait perdu 46,9% depuis le début de l’année a regagné près de 14% dans les échanges après-bourse.

Interrogé par Reuters, le CEO de FireEye, Kevin Mandia, a expliqué que sa société avait répondu à des attaques financées par la Russie. « Je crois que la Russie utilise tout son potentiel et travaille à grande échelle actuellement. Et, selon moi, pour la première fois depuis peut-être 15 ans, nous répondons à plus d’intrusions de la part d’acteurs gouvernementaux de Russie que de Chine. » Il a toutefois ajouté que ces attaques étaient de moindre envergure que celles provenant de l’empire du Milieu.