D’après NetMarketShare, Windows occupe la première place des systèmes d’exploitation pour PC avec 87,36% de machines équipées, devant Mac OS, loin derrière avec 9,91% et Linux, qui doit se contenter d’un modeste 2,10%. Viennent ensuite Chrome OS et BSD avec des taux de pénétration négkigeables.

Ce succès, l’OS de Redmond le doit en grande partie à Windows 7. En effet, si Windows 10 peut se targuer de 900 millions de machines équipées, tous formats confondus, et d’une part de marché de 46,0% sur le segment des ordinateurs, Windows 7 équipe encore 35,0% de ces derniers. Un pourcentage appréciable quand on sait que le support du système d’exploitation par Microsoft prendra fin le 14 janvier prochain. Windows 7 est même à ce jour le deuxième OS le plus utilisé dans le monde. Il fait donc de la résistance comme naguère Windows XP.

L’abandon du support du « vieux » système d’exploitation suscite le débat alors que l’on constate la montée en puissance d’un plaidoyer contre le gaspillage et l’obsolescence programmée. « C’est une belle démonstration de la capacité d’un éditeur à déclencher artificiellement l’obsolescence d’un logiciel en arrêtant purement et simplement de fournir des mises à jour correctives », peut-on ainsi lire sur GreenIT. « La conséquence pour l’environnement est énorme puisque ce sont des millions d’ordinateurs qui, faute d’être assez puissants pour exécuter Windows 10, risquent de se retrouver mis au rebut alors qu’ils fonctionnaient parfaitement ». Le site d’information indique qu’il avait démontré dès 2010 que c’est bien le logiciel qui déclenche, le plus souvent, l’obsolescence de matériels parfaitement fonctionnels.