La taille de 10% en moyenne dans les effectifs de Salesforce touche également ses filiales Slack, MuleSoft et Tableau. On comprend mieux désormais l’annonce de départ du PDG de Slack, Stewart Butterfield, une semaine après l’annonce du départ du co-CEO de Salesforce, Bret Taylor.

Le nombre de licenciements chez MuleSoft n’est pas précisé. Un vice-président régional chargé de ‘la réussite des clients’ de MuleSoft déclare dans un message LinkedIn que la plupart des membres de son équipe et certains de ses pairs ont déjà été licenciés.

Le media Business Insider fait état d’une réduction de 10% au sein de Slack, la filiale produits et ingénierie de l’éditeur d’applications d’entreprise. Un ingénieur logiciel de niveau 2 et un ingénieur partenaire de Slack ont posté sur le réseau social LinkedIn qu’ils avaient été licenciés.

Chez Tableau Software non plus, on ne sait pas exactement combien de suppressions de postes sont prévues mais une directrice marketing en charge des partenariats mondiaux de Tableau a annoncé sur LinkedIn qu’elle avait été licenciée.

Slack comptait plus de 2.500 employé·e·s à temps plein en 2021, selon un dépôt auprès de la Commission américaine des valeurs mobilières et des échanges (SEC). MuleSoft comptait plus de 3.400 employé·e·s en 2021, selon une image archivée du site internet de MuleSoft. Enfin, Tableau comptait environ 4.000 employé·e·s en 2019.

Pour rappel, la société Salesforce a annoncé la semaine dernière qu’elle prévoyait de licencier environ 7.000 employé·e·s au cours des prochaines semaines, « car elle a embauché trop de personnes pendant la pandémie de Covid-19 ».

Salesforce comptait plus de 73.000 employé·e·s en début 2022, soit une hausse de 30% par rapport à 2021. En Europe, notamment, les Etats ont partiellement subventionné le maintien des emplois dans les entreprises avec l’argent public durant la crise sanitaire.