Partie prenante depuis le début du projet Gaia-X, le cloud de confiance européen, le Cigref (réseau de grandes entreprises et administrations publiques françaises qui se donnent pour mission de réussir le numérique) a été chargé par le secrétaire d’État chargé de la transition numérique et des communications électroniques, Cédric O, d’organiser le French Gaia-X Hub. Ce dernier fédère les différentes parties prenantes du projet, qu’elles en soient membres ou non. Ont également été associés à cette tâche, le pôle de compétitivité Systematic Paris-Region et l’Académie des technologies. Un premier comité de pilotage du Hub s’est tenu le 3 décembre auquel participaient également la Direction générale des Entreprises et l’association internationale sans but lucratif (AISBL) Gaia-X. « Ce premier comité de pilotage a été l’occasion d’élaborer les premiers principes d’organisation du hub, de vérifier l’alignement des ambitions, de préciser les rôles de chacun des participants et de définir une première feuille de route et de travail », indique un communiqué qui précise les objectifs du hub français. Ses missions consistent à le promouvoir et à l’animer, à structurer les échanges entre les groupes de travail sectoriels en alignement avec les data spaces gérés par Gaia-X AISBL, à favoriser la co-innovation de services et de cas d’ausages, à incuber les data spaces qui permettront le développement des offres de service dans le cadre du projet et à assurer le dialogue avec Gaia-X AISBL, les autres hubs nationaux et l’administration française.

Le comité de pilotage a arrêté le principe d’un premier rendez-vous du hub le 22 janvier de 09h00 à 12h00. Il s’adresse à toutes les parties prenantes de l’Hexagone intéressées par les objectifs et les ambitions de l’association, qu’elles soient membres ou non de celle-ci. Il a un triple objectif : rappeler la démarche et présenter l’actualité, engager un travail sur les data spaces existants ou en construction, et recueillir les avis et répondre aux questions « pour inscrire le hub dans une dynamique participative et inclusive ».

Basé à Bruxelles Gaia-X est dirigé par 22 membres fondateurs : 11 Allemands et 11 Français, et compte un peu plus de 180 membres. Parmi ceux-ci on trouve un nouveau venu : la plateforme PaaS Platform.sh. « Platform.sh apporte son soutien et ses efforts à Gaia-X avec la conviction commune que les organisations de l’Union européenne bénéficieront grandement de la mise en place de cette infrastructure permettant de stocker et de traiter leurs données en toute sécurité », indique dans un communiqué  le nouveau membre, qui ajoute « vouloir participer activement à l’initiative afin de s’assurer de la conformité de sa solution vis-à-vis des exigences techniques de Gaia-X et de son intégration à l’offre fédérée. »

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