Les ventes de PC équipés de Windows comptabilisées entre le 20 octobre et le 17 novembre ont chuté de 21% aux Etats-Unis par rapport à l’an dernier relève The Wall Street Journal qui se base sur les décomptes du cabinet NPD Group.

Ces chiffres incluent les ventes de grandes chaînes telles que Best Buy ou Wall Mart mais ne tiennent cependant pas comptes de celles réalisées par Microsoft en ligne ou dans ses boutiques. Elles n’en offrent pas moins de bons indicateurs sur le démarrage plutôt lent de Windows 8, lancé comme on le sait le 28 octobre dernier. « Windows 8 n’a pas donné l’impulsion au retournement que certains annonçaient dans les ventes », constate dans les colonnes de nos confrères, le responsable du département analyses de NPD Group, Stephen Baker. 

L’éditeur de Redmond n’a pas souhaité commenter les résultats de l’étude. Le Waal Street journal fait toutefois remarquer que les responsables de la société ainsi que certains fabricants de PC ne s’attendent pas à un décollage rapide des ventes de PC et de tablettes équipées de Windows 8. L’un de ces constructeurs croit savoir que les entreprises, principaux clients de Windows, n’envisagent pas de migration vers le nouveau système d’exploitation avant un an, voire plus.

Ce démarrage lent semble indiquer que le nouvel OS ne sera pas le catalyseur attendu, capable de redonner du souffle au marché du PC délaissé par les consommateurs au profit des tablettes. Et cela malgré la mise sur le marché d’ultrabooks et de PC hybrides. « Reste à savoir si le coup d’arrêt actuel est provisoire ou s’il s’agit du début d’un recul définitif de la demande », s’interroge un analyste de Nomura Securities.

La réponse ne semble faire aucun doute. Reste à savoir si la Surface de Microsoft, outil de transition séduisant sur le papier mais bien trop cher aujourd’hui, réussira à trouver sa place sur ce marché en pleine révolution. C’est tout simplement l’avenir de Microsoft qui se joue là.