La Bretagne et Paris auront leur extension Internet. Les deux projets devront à présent subir des tests techniques et signer le contrat de registre les liant à l’Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers),

qui gère les noms de domaine à l’échelle internationale, avant que ceux-ci ne deviennent concrètement visibles sur Internet.

Les premiers à avoir dégainé furent les Bretons. En 2004 le député du Finistère Christian Ménard avait lancé l’idée du .bzh. Idée validée par le conseil régional en 2006. En 2007, une association Point Bzh fut créée à Quimper afin de monter un dossier avec le soutien technique de l’Afnic. Elle pourrait à présent gérer la nouvelle extension, seule ou toujours en partenariat avec l’Afnic.

On notera que le .bzh et le .paris comptent chacune plus de deux lettres, ces dernières étant réservées aux pays indépendants.

« Ce résultat positif est une reconnaissance forte du long travail que nous avons mené. Il a pu aboutir grâce au vaste soutien exprimé par les Bretons-nes et leurs représentants », s’est félicité le président de l’association www.bzh, David Lesvenan, dans un document publié conjointement avec la région.

De son côté la capitale s’est lancée dans l’aventure il y a quatre ans.

« Le .paris sera ouvert en plusieurs phases. Les partenaires pionniers, puis les détenteurs de marques, puis les particuliers pourront progressivement signifier leur attachement à Paris », annonce la Ville de Paris dans un communiqué.