Avec 96% des organisations qui déclarent utiliser ou évaluer Kubernetes pour exécuter leurs applications, l’adoption de la technologie de conteneurs est désormais massive comme le confirme le sixième rapport de la Cloud Native Computing Foundation (CNCF).
Le rapport s’appuie notamment sur une étude du cabinet SlashData, qui rapporte qu’il y a 5,6 millions de développeurs utilisant Kubernetes dans le monde, un chiffre en progression de 67% sur un an. Cela représente 31% de tous les développeurs backend contre 27% un an plus tôt.
Ce passage d’une technologie de niche à une technologie désormais « mainstream » s’accompagne d’une autre évolution : Kubernetes passe progressivement « sous le capot ». « Il semble que les organisations utilisent les services gérés et sans serveur plus intensivement que par le passé et que les utilisateurs n’ont plus nécessairement besoin de connaître la technologie de conteneur sous-jacente », souligne le rapport.
Selon Datadog, membre de la CNCF et spécialiste de la surveillance du cloud, 90 % des utilisateurs de Kubernetes exploitent désormais les services managés dans le cloud, contre près de 70 % en 2020.
L’étude de SlashData va dans le même sens puisque 79% des répondants disent avoir fait le choix de plateformes hébergées certifiées Kubernetes. Les trois services hébergés les plus populaires sont Amazon Elastic Container Service for Kubernetes (39 %), Azure Kubernetes Service (23 %) et Azure (AKS) Engine (17 %).
La partie de l’enquête sur Kubernetes a été réalisée entre avril et juin 2001 et à reçu 2 302 réponses au niveau mondial