IBM devrait supprimer 10.000 emplois en Europe d’ici la fin de l’année révèle la presse allemande qui indique que près d’un quart (2.300) de ces suppressions concernent l’Allemagne. Ce plan participe à un vaste ensemble qui pourrait concerner 30.000 à 40.000 emplois dans le monde. L’information a été communiquée au cours d’une réunion du comité d’entreprise le 28 octobre précise de son côté le syndicat Ver.di dans une note publiée sur son site.  Selon lui, la direction va dans un premier temps planifier un plan de départs volontaires. Il ajoute qu’en cas d’échec d’ici la fin de l’année, des licenciements sont à craindre. « Nous comprenons bien qu’un groupe informatique innovant soit en constante transformation. Cependant, nous demandons à IBM d’impliquer ses propres employés et de maintenir leurs compétences à jour grâce à des qualifications et d’autres mesures. IBM génère des bénéfices – même pendant la crise, d’ailleurs – augmente le dividende et ne doit en aucun cas réduire ses effectifs. Il existe des alternatives à la réduction des effectifs », conclut le syndicat.

Un plan « de rééquilibrage des effectifs » en Europe devrait être annoncé indique de son côté la CFDT sur son site.

« Nos décisions en matière de personnel sont prises afin de fournir le meilleur soutien possible à nos clients sur la voie de l’introduction d’une plateforme de cloud hybride ouverte et de capacités d’IA », a indiqué IBM à l’hebdomadaire économique d’outre-Rhin Handelsblatt, sans plus de précisions.

Selon des informations circulant sur le site d’informations internes Watching IBM, qui a succédé en 2016 à Alliance@IBM, 2.000 salariés seraient également menacés en Pologne.

Ces informations et rumeurs interviennent environ un mois après que Big Blue ait annoncé le spin-off de son activité Managed Infrastructure Services pour se concentrer sur le cloud.