Il y a quinze mois, le bordelais Scriba rachetait le nantais Pentasonic, une société d’une quarantaine de personnes qui réalisait 9,9 M€ de chiffre d’affaires. Dans cet entretien vidéo réalisé sur IT Partners, Jérôme Faucher, président de Scriba revient sur les facteurs qui ont motivé cette acquisition et en dresse un premier bilan.

Jérôme Faucher explique notamment que le rachat de Pentasonic avait été justifié à l’époque par les complémentarités perçues en termes d’implantations géographiques et de clientèle et que de ce point de vue, l’opération a été une réussite.

Autre motif de satisfaction, malgré les inévitables départs intervenus en mi-2017 à l’issue de la période d’accompagnement, toute l’expertise de Pentasonic est restée, selon Jérôme Faucher. La perte d’un gros marché, celui d’un conseil régional de l’Education qui pesait 2,5 M€, n’a pas trop entamé son chiffre d’affaires, qui s’est maintenu autour de 8 M€, ni le résultat, qui ressort à 100 K€. Une bonne performance, se félicite Jérôme Faucher, qui s’était fixé pour objectif de ne pas perdre d’argent sur Pentasonic. Scriba au global a fait 29 M€ de chiffre d’affaires et 1,4 M€ de résultat net sur 2017.

À Bordeaux, où se trouve son siège social, Scriba s’apprête à déménager dans des locaux qu’il a fait construire. Objectif de cette initiative : se donner une nouvelle image physique, créer du liant avec les collaborateurs et les faire travailler dans un environnement correspondant au monde d’aujourd’hui.

Dans un contexte économique en redémarrage et fort des résultats 2017, Scriba a décidé de repenser sa façon d’entourer ses commerciaux et son organisation commerciale. Et plutôt que piller des talents chez ses confrères, la société a lancé le recrutement d’un directeur commercial France, casquette que Jérôme Faucher occupait jusque-là mais qu’il souhaite confier à un vrai professionnel.

Scriba table sur une croissance raisonnable de 7 à 8% en organique cette année avec notamment du développement autour d’Azure. Jérôme Faucher espère reproduire autour d’Azure la stratégie initiée sur Office 365  qui permet d’afficher désormais un récurrent qui augmente de 40 à 50% par an sur cette activité.

Entretien réalisé le 15 mars sur le salon IT Partners par Johann Armand