Traditionnellement peu avare en nouveautés, la grand messe asiatique de l’informatique qu’est le salon Computex Taipei 2011 marque cette fois-ci l’entrée sur la scène d’une nouvelle architecture : l’Ultrabook.

Présenté par Intel, l’Ultrabook conjugue « les performances et les capacités des PC portables actuels avec des fonctions identiques à celles que l’on trouve sur les tablettes », comme tient à le préciser Sean Maloney, le vice-président exécutif du fondeur.

Le cahier des charges est des plus stricts : une machine ultra-légère, ne dépassant 20 mm d’épaisseur, dotée d’un processeur basse tension (comme par exemple l’Intel Core de deuxième génération) et offrant une confortable autonomie, le tout pour un prix ne dépassant pas les mille dollars.

Très optimiste, Sean Maloney est persuadé que le nouveau terminal devrait s’octroyer 40% du marché des PC portables grand public d’ici la fin de l’année prochaine, ce qui donnerait par la même occasion la dernière estocade au netbook.

Bien entendu, « l’Ultrabook obéira à la loi de Moore et aux progrès dans les semi-conducteurs de la même façon que ceux-ci ont façonné le PC traditionnel depuis quarante ans ».

Bref, Apple et son MacBook Air n’ont qu’à bien se tenir.

Le fondeur a déjà un allié de poids dans sa tentative d’imposer sa nouvelle architecture : Asus.

Les deux partenaires ont d’ailleurs présenté au salon la première machine de ce type : l’Asus UX21. Dotée d’une robe en aluminium brossé de 17 mm d’épaisseur, d’un écran de 11,6 pouces et d’un SSD de 64 Go, offrant une autonomie de 7 heures, la machine est annoncée au prix de 999 dollars. Elle devrait faire son apparition sur le marché juste à temps pour les fêtes de fin d’année.