Cette année In The Business succède au salon Data Center et Cloud Computing. Rencontre avec son organisateur, Xavier Fiquemo, fondateur et directeur business développement chez Cherche Midi Expo.


L’année dernière vous avez organisé la première édition du salon Solutions Data Center et Cloud Computing. Cette année ce dernier est baptisé In The Business. Pourquoi ce changement de nom ?


Xavier Fiquemo : Cette année nous avons ajouté deux thèmes complémentaires, le SaaS et la sécurité afin de couvrir toute la structure du système d’information. Nous avons rassemblé ces quatre manifestations sous un même chapeau, baptisé In The Business. C’est un salon très technique, orienté infrastructures, un peu comme l’était Interop il y a quelques années à Paris. Et comme l’est toujours Interop à Las Vegas.

Notre propos est d’accompagner le redéveloppement du marché après l’arrivée du cloud, cela aussi bien pour l’utilisateur que pour le channel.

Quel bilan tirez-vous du salon de l’an dernier ?


Xavier Fiquemo : Nous avions un peu plus de 80 marques présentes et nous avons accueilli 3.324 visiteurs. Il s’agissait de décideurs IT ayant voix au chapitre pour l’évolution du système d’information. Il y a avait aussi une forte coloration channel due aux questions que se posaient les revendeurs à propos de leur mode de fonctionnement suite à l’arrivée du cloud. On a beaucoup parlé de cela. Il y a également eu des alliances techniques qui se sont nouées à l’occasion du salon.

Comment se présente In The Business ?


Xavier Fiquemo : Nous avons doublé le nombre d’exposants et nous visons entre 5.000 et 6.000 visiteurs. Chaque manifestation à sa propre promotion, sa propre clientèle. Cela dit, il n’y a pas de zone réservée à telle ou telle activité. Beaucoup d’exposants couvrent d’ailleurs l’ensemble des offres. Notre propos n’est pas de vendre du mètre carré mais d’apporter des idées.

Cela peut sembler bizarre quatre manifestations sur le même espace ?


Xavier Fiquemo : L’année dernière il existait un salon déjà avec deux thématiques. Cette fois, nous avons notamment répondu à la demande des acteurs de la sécurité, très sensibles à leur écosystème, et qui souhaitaient un successeur au salon Sécurité. Ils n’ont pas tous les moyens de s’offrir les Assises de la Sécurité. Nous sommes mieux placés du point de vue financier. Notre salon a suivi l’évolution du marché. Les budgets ne sont plus ceux d’avant.


Vous avez fait le plein ?


Xavier Fiquemo : Il nous reste deux stands.

Nous allons également héberger une session de la Cloud Academy, une réunion de l’user group VMware France, une conférence de 01DSI… Nous sommes-là pour accueillir des opérations complémentaires menées par des partenaires.


Pas de grande conférence thématique, pas de keynote ?


Xavier Fiquemo : Il se passe déjà beaucoup de choses sur le cloud. Le marché est un peu saturé, on ne s’y retrouve plus. Les keynotes sont très anglo-saxonnes. Par ailleurs, elles nous semblent un peu dépassées. Il y aura en revanche beaucoup d’ateliers, de tables rondes avec des patrons situés assez haut dans la hiérarchie. L’idée est de traiter l’instant T, de répondre aux questions que se posent les DSI. Nous sommes aidés pour cela par des journalistes qui pilotent des conférences pour nous. Les journalistes savent généralement ce qui va se passer demain, sentent les évolutions technologiques.

D’autres nouveautés pour cette édition.


Xavier Fiquemo : La grande nouveauté c’est que cela se passe à la Porte de Versailles en lieu et place du CNIT. Je voudrais ajouter que notre salon offre l’occasion aux participants de rencontrer leurs futurs clients, du grand compte à la TPE. C’est vraiment un salon B to B, qui accueillera également beaucoup d’ISV. Il y aura beaucoup de nouveautés du côté des services managés. On verra également à In The Business, des villages d’exposants, notamment ceux d’Amosdec et d’Arrow.