Nous mettons l’information au conditionnel bien que son auteur assure qu’elle est authentique : IBM envisagerait une nouvelle purge concernant plusieurs milliers de collaborateurs dans le monde.
C’est ce qu’a affirmé à nos confrères de The Register, Lee Conrad, le coordinateur international de l’IBM Global Union Alliance. Le syndicaliste affirme ne pas détenir de chiffres précis mais croit savoir que les licenciements pourraient concerner jusqu’à 15.000 personnes.
Le pays le plus touché serait l’Inde, qualifiée pour l’occasion » d’abattoir « . Personne n’y serait épargné, ni les vétérans, ni les managers. L’entité la plus éprouvée serait l’IBM’s Systems and Technology Group, dont l’activité Serveurs x86 vient d’être cédée à Lenovo.
L’Europe serait également mise à rude épreuve. Le syndicaliste affirme que les départs – sous forme de licenciements et de départs volontaires – y ont déjà commencé. Le plan social, baptisé projet Apollo, concernerait notamment la Belgique (105 emplois), l’Italie (430), la Norvège (35), les Pays-Bas (240) et la France (entre 438 et 500 emplois). Concernant l’Hexagone, Lee Conrad ne précise pas s’il s’agit d’un nouveau PSE où si ses départs s’inscrivent dans le plan de départs en cours. Rappelons à ce sujet que la filiale française a annoncé l’an dernier qu’elle avait renoncé aux départs contraints.
Le plan Apollo – s’il existe – s’inscrirait dans une politique de désengagement des équipements non rentables en faveur d’activités plus rentables et plus prometteuses.
En annonçant le mois dernier la vente des serveurs x86 à Lenovo, le vice-président de la division Software & Systems de Big Blue, Steve Mills, s’était félicité d’un » désinvestissement qui permettra à IBM de se focaliser sur des innovations matérielles et logicielles qui apportent de nouvelles couches de valeur à ses domaines stratégiques, tels que l’informatique cognitive, le Big Data et le Cloud « .