Dans une lettre adressée aux actionnaires et publiée sur le site du constructeur, la directrice générale d’IBM, Virginia  » Ginni  » Rometty, reconnaît que les résultats de année 2013 n’ont pas répondu aux attentes.


 » Notre bénéfice d’exploitation avant impôts a diminué de 8 %. Notre chiffre d’affaires 2013, soit 99,8 milliards de dollars, est en baisse de 5 % en données publiées et de 2 % à taux de change constant », reconnaît-elle, attribuant cette mauvaise performance à deux problèmes majeurs : le hardware et la baisse des investissements des entreprises sur certains marchés clés.
 » Nous avons deux challenges spécifiques et nous avons pris des mesures pour les aborder « , a-t-elle expliqué.

Parmi les dispositions prises pour reprendre le bon cap, figurent la vente des serveurs x86 (aux marges trop faibles) à Lenovo, et l’ajustement du hardware aux nouvelles réalités et opportunités du marché.

 » Nous accélérons la migration du portefeuille produit de la division Systems – en particulier la gamme Power et les systèmes de stockage – vers les opportunités de croissance et vers Linux, suivant la voie de notre prospère activité mainframe. Les besoins actuels du Big Data, du cloud et du mobile requièrent des systèmes informatiques d’entreprise performants et aucune autre société ne peut concurrencer les capacités actuelles et les engagements d’IBM à développer ces technologies essentielles. « 


Pas question donc d’abandonner le hardware.  » IBM va rester un leader dans le calcul haute performance et les systèmes haut de gamme, le stockage et l’informatique cognitive. Nous continuerons à investir dans la R&D pour la technologie avancée des semi-conducteurs « , insiste Ginni Rometty.

On notera que cette dernière n’a pas évoqué la fabrication des semi-conducteurs mais uniquement leur conception ce qui pourrait laisser entendre que leur production serait confiée à des tiers ou à une co-entreprise.