L’appétit des clients pour le cloud hybride continue de tirer les activités d’IBM. Pour son troisième trimestre fiscal, le groupe d’Armonk a publié un chiffre d’affaires de 14,1 milliards de dollars, en progression de 6,5% d’une année sur l’autre. Une performance inférieure à celle du second  trimestre (15,5 Mds $, +9%) mais supérieure toutefois aux 13,5 milliards de dollars attendus par les analystes. Le renforcement du dollar continue de peser sur les résultats. Sans tenir compte des effets de change, la croissance sur les trois premiers trimestres s’établit respectivement à 11%, 16% et 15%.

Si toutes activités du portefeuille d’IBM sont en progression sur le trimestre, c’est la division infrastructure qui se distingue avec une croissance de 14,8% à 3,4 Mds $. La croissance s’établit à 23,1% à taux de change constant dont 9 points grâce aux ventes à Kyndryl. L’activité est notamment portée par la mise sur le marché de la nouvelle génération de mainframes z.

Les revenus de la division logicielle progressent de 7,5% (+14,5% à taux de change constant, dont 8 points résultant des ventes à Kyndryl) pour s’établir à 5,8 Mds $. Elle le doit une nouvelle fois à Red Hat dont les ventes sont en hausse de 12%.  Enfin les activités de conseil progressent de 5,4% à 4,7 Mds $ (15,6% à taux de change constant).

Le bénéfice ajusté trimestriel par action a été de 1,81$, en ligne avec le consensus de marché. IBM finit néanmoins le trimestre avec une perte de 3,2 Mds $ qui résulte d’une charge déjà annoncé de 5,9 Mds $ pour le transfert d’obligations aux fonds de retraites.

IBM se dit confiant dans ses perspectives, à savoir qu’il prévoit de finir l’exercice avec une croissance supérieure à 5%. C’était la cible qu’il s’était fixé l’an dernier au moment de sa scission avec Kyndryl.