IBM a indiqué dans une note transmise à la SEC qu’il avait placé des obligations en plusieurs tranches pour un total de 20 milliards de dollars afin de réaliser l’acquisition de Red Hat, rapporte CRN. La firme d’Armonk met ainsi fin aux prêts-relais accordés par JPMorgan Chase et Goldman Sachs pour garantir la transaction de 34 milliards de dollars.
Cette opération porte la dette totale de Big Blue à plus de 60 milliards de dollars. Ce dernier indique qu’il ralentira les acquisitions cette année et l’année prochaine afin de rembourser cette somme.
En octobre dernier, IBM a annoncé la signature d’un contrat en vue de l’acquisition de toutes les actions ordinaires émises et en circulation de Red Hat au prix de 190,00 dollars pièce, ce qui représente une prime d’environ 63% par rapport au cours de 116,68 dollars auquel l’éditeur open source se négociait à ce moment-là. C’est donc une coquette somme que la société va dépenser pour devenir « un leader sur le marché des systèmes de cloud hybride »
En janvier dernier, les actionnaires de Red Hat ont approuvé cette opération à une écrasante majorité.
Les deux entreprises sont partenaires depuis 20 ans. IBM a été parmi les premiers supporters de Linux, collaborant avec Red Hat pour accélérer son développement et sa croissance dans les entreprises. Plus récemment, les deux sociétés se sont unies pour apporter à leurs clients respectifs des solutions de cloud hybrides et des solutions Kubernetes. Ces innovations sont aujourd’hui des technologies de base du cloud hybride d’IBM.