Depuis plusieurs années, Fortinet a acquis une solide expérience dans l’intelligence artificielle. Rien d’étonnant donc à ce qu’il enrichisse son catalogue avec FortiAI, une offre spécifiquement IA comme son nom l’indique.  « Fortinet a investi massivement dans l’intelligence des menaces basée sur le cloud de FortiGuard Labs, permettant de détecter plus de menaces, plus rapidement et avec plus de précision. FortiAI reprend les connaissances en intelligence artificielle de FortiGuard Labs et les conditionne spécifiquement pour les déploiements sur site. Cela donne aux clients la puissance de FortiGuard Labs directement dans leur environnement, avec une AI auto-apprenante pour identifier, classer et enquêter sur les menaces sophistiquées en quelques secondes », explique dans un communiqué John Maddison, exécutive vice-président et directeur marketing des produits chez Fortinet.

FortiAI utilise le Deep Learning connu sous le nom de Deep Neural Networks, qui imite les neurones dans le cerveau humain, pour prendre des décisions complexes en fonction de l’analyse des menaces spécifiques à l’organisation où il est déployé.

Cependant, si FortiAI peut être utilisé pour identifier les menaces, il n’est pas conçu pour les atténuer a de son côté expliqué Jonathan Nguyen-Duy, vice-président Ciso Global Fields de l’éditeur, à nos confrères de sdxCentral. Il doit être pour cela s’appuyer sur les autres produits de sécurité existant de Fortinet, tels que FortiSandbox (protection automatisée contre les violations), FortiEDR (protection des points de terminaison améliorée par l’IA), FortiInsight (surveillance des points d’extremité), FortiWeb (sécurité des applications Web) et FortiSIEM (détection des anomalies). À partir de là, FortiAI travaille à automatiser les tâches manuelles comme les contrôles de sécurité et à identifier et classer les menaces en temps réel. Une fois qu’une menace a été détectée par FortiAI, il fait remonter la menace à l’équipe de sécurité et fournit la ligne à suivre. L’éditeur affirme que cela permet de réduire considérablement le bruit d’alerte et les faux positifs qui peuvent être introduits par une erreur humaine.