F5 Networks chercherait à se vendre. C’est ce qu’a affirmé une source proche du dossier à CNBC. Le spécialiste de l’optimisation des performances applicatives et de la sécurité aurait mandaté Goldman Sachs pour sonder des acquéreurs potentiels. Cette rumeur a aussitôt fait grimper le titre de 12%.

F5 Networks est valorisé aux alentours de 7,4 milliards de dollars et emploie 4.200 salariés. IBM, Dell, HP, Cisco, Juniper et Oracle ont semble-t-il marqué naguère de l’intérêt pour l’entreprise.

L’éditeur connait depuis plus d’un an de sérieux problèmes de gouvernance marqués par deux départs de dirigeants. En décembre, Manuel Rivelo quittait précipitamment son siège de président et CEO après à peine 6 mois d’exercice. Cette démission inexpliquée obligeait son prédécesseur, John McAdam, devenu entretemps président du conseil d’administration, à reprendre du service en attendant la désignation d’un successeur. Successeur qui n’a toujours pas été désigné. Au mois d’avril c’est le vice-président Worlwide Channel & Alliances, Jim Ritchings, qui démissionnait sans explication après 15 ans d’ancienneté dans l’entreprise. “Je m’en vais, la prochaine étape n’est pas connue, tout reste ouvert”, indiquait-il à CRN.

L’entreprise de Seattle a par ailleurs enregistré au cours du dernier trimestre des résultats en légère hausse mais inférieurs aux attentes. John McAdam, avait attribué ce décalage à la situation économique générale dégradée ainsi qu’à une baisse des commandes de la part des opérateurs télécoms, une situation qui devrait perdurer et grever les résultats du second trimestre. Le bénéfice affichait quant à lui un recul de 12%, attribué en partie à des dépenses liées à un contentieux portant sur des brevets. L’équipementier a en effet perdu un procès qui l’opposait à Radware, ce dernier lui reprochant d’avoir utilisé sans autorisation des brevets concernant des requêtes DNS.

Interrogés par CNBC, F5 Networks et Goldman Sachs se sont refusés à tout commentaire.