Herve_BassoVMware, lors d’une présentation d’une étude montrant que les directions métiers déploient des solutions de Cloud Public sans recourir à la DSI, a réitéré son intérêt pour la location d’applications à l’usage.


L’étude Cloud Index menée par IDC pour VMware et Accenture présentée mercredi dernier (lire Le Cloud utilisé par un grand compte sur trois) donnait une bonne vision des usages du Cloud dans les grandes entreprises. L’objectif de réduction des coûts, selon IDC, jusque-là prioritaire, passait au deuxième plan au profit d’une meilleure efficacité vis-à-vis des directions utilisatrices. Premier intérêt pour les services demandeurs : « la diminution du temps de déploiement des applications » , les demandes pressantes des métiers sont devenues légions. Le fameux shadow IT a pris une ampleur telle que c’est devenu une des obsessions des DSI.

L’exemple d’une assurance


Pour Hervé… un des architectes logiciels d’une grande compagnie d’assurance française qui a préféré rester anonyme, les services de cloud représentent un gain de temps énorme : « Le service informatique de notre maison mère met trois mois pour mettre en route la moindre application. Les équipes sont toujours saturées. Et si ce ne sont pas les personnes qui sont occupées, c’est le matériel qui n’est pas disponible. Tous nos serveurs sont saturés. Dans notre service, on a compris qu’il ne fallait plus trop les solliciter. Désormais on a un gars qui nous lance des applis sur Amazon en moins d’une heure. Bien sûr, ce ne sont pas des applications de productions mais pour roder des projets, c’est largement suffisant. »

Cette approche était confirmée par l’étude IDC celle-ci montrant que les directions métiers déploient des solutions de Cloud Public sans le recours à la DSI (39%). Hervé Basso, SEMEA (Strategic Outsourcers Sales Manager) de VMware précisait que l’éditeur multipliait les accords de partenariat avec des intégrateurs afin de favoriser le cloud « de proximité », ce qui rassurait les utilisateurs pour la sécurité de leurs données.

« Tous les jours, on progresse avec des intégrateurs qui offrent des services ou des applications en ligne originales. Seuls ceux qui ont une offre de services avancés peuvent bénéficier des contrats VSSP (VMware Service Provider Program) où VMware fournit ses applications à l’usage ce qui simplifie leurs investissements« . Ils peuvent bénéficier de ce mode de facturation pour les outils courants comme  vCloud Director et vSphere ou VFabric et le serveur de communication Zimbra.VMware promeut l’idée que « Les clients en entreprises ciblent la flexibilité, l’évolutivité et des coûts compétitifs vis à vis des autres fournisseurs de Cloud, sans pour autant abandonner leurs anciennes applications, et préfèrent éviter des problèmes de migration ou s’imposer un ré-outillage, une réécriture de code ou de nouveaux tests. »


La tendance est aux services de proximité

Pour Hervé Basso la mode est aux services de proximité qui offrent des services sur mesure. L’affaire des écoutes de la NSA a favorisé l’éclosion de nombreux services en province loin des grands centres de traitements industriels. Cloudsystem, un hébergeur du nord de la France, a par exemple décidé d’ouvrir des bureaux en Bretagne près de Rennes, à Betton. Charlotte Petyt, chef de produits Cloud System, présente lors des récentes journées IT Partners à Disneyland, précisait la politique de sa firme pour atteindre de nouvelles PME qui apprécient de savoir où se trouvent leurs données.

« On propose des services de clouds privés et publics accessibles par une interface ultra simple, un tableau de bord sur lequel on retrouve des voyants sur l’état des différentes applications. On offre une gamme étendue de machines virtuelles selon des modes de plus en plus innovants selon le programme d’opérateur VSSP de VMware. Le tableau, outre des statistiques de performance et différentes alarmes, se transforme de manière la plus pratique possible pour nos partenaires, ce qui leur fait gagner du temps ».


Même démarche pour Camille Cacheux, le directeur Général de Coreye, un fournisseur de Cloud Sécurisé installé à Villeneuve d’Ascq dans le Nord ; « Le fait de pouvoir offrir des services d ‘hébergement sur mesure et surtout des services de backup ultra sécurisés renforce la confiance. » L’hébergeur Coreye, comme Cloud System peuvent facturer au mois les prestations de services mais ils pourraient aussi effectuer des offres de services selon la consommation.

Par contre, les grandes entreprises utilisatrices n’ont pas les atouts des hébergeurs qui peuvent revendre les machines virtuelles à la demande et à l’usage. Pour Hervé Basso, la facturation à l’usage devrait s’amplifier, tous les intégrateurs, même les grands comme OVH, préférant bien sûr une facturation mensuelle. Mais la concurrence pour ce type de facturation s’amplifiant, bon nombre de clients devraient bien finir par payer uniquement à la demande ! Un service proposé par T-System en Allemagne permet de payer le service SAP uniquement aux volumes des transactions. L’idée de la facture « au clic » n’est plus un rêve.

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Vmware lors d’une présentation d’une étude sur les usages du cloud a réitéré son intérêt pour la location d’applications à l’usage.

L’étude Cloud Index menée par IDC pour VMware et Accenture présentée mercredi dernier (lire Le Cloud utilisé par un grand compte sur trois) donnait une bonne vision des usages du Cloud dans les grandes entreprises. L’objectif de réduction des coûts, selon IDC, jusque-là prioritaire, passait au deuxième plan au profit d’une meilleure efficacité vis-à-vis des directions utilisatrices. Premier intérêt pour les services demandeurs : « la diminution du temps de déploiement des applications » , les demandes pressantes des métiers sont devenues légions. Le fameux shadow IT a pris une ampleur telle que c’est devenu une des obsessions des DSI.

L’exemple d’une assurance

Pour Hervé… un des architectes logiciels d’une grande compagnie d’assurance française qui a préféré rester anonyme, les services de cloud représentent un gain de temps énorme : « Le service informatique de notre maison mère met trois mois pour mettre en route la moindre application. Les équipes sont toujours saturées. Et si ce ne sont pas les personnes qui sont occupées, c’est le matériel qui n’est pas disponible. Tous nos serveurs sont saturés. Dans notre service, on a compris qu’il ne fallait plus trop les solliciter. Désormais on a un gars qui nous lance des applis sur Amazon en moins d’une heure. Bien sûr, ce ne sont pas des applications de productions mais pour roder des projets, c’est largement suffisant. » Cette approche était confirmée par l’étude IDC celle-ci montrant que les directions métiers déploient des solutions de Cloud Public sans le recours à la DSI (39%).

Hervé Basso, SEMEA (Strategic Outsourcers Sales Manager) de VMware (Photo ci-contre)

précisait que l’éditeur multipliait les accords de partenariat avec des intégrateurs afin de favoriser le cloud « de proximité », ce qui rassurait les utilisateurs pour la sécurité de leurs données.

« Tous les jours, on progresse avec des intégrateurs qui offrent des services ou des applications en ligne originales. Seuls ceux qui ont une offre de services avancés peuvent bénéficier des contrats VSSP (VMware Service Provider Program) où VMware fournit ses applications à l’usage ce qui simplifie leurs investissements« . Ils peuvent bénéficier de ce mode de facturation pour les outils courants comme  vCloud Director et vSphere ou VFabric et le serveur de communication Zimbra.VMware promeut l’idée que « Les clients en entreprises ciblent la flexibilité, l’évolutivité et des coûts compétitifs vis à vis des autres fournisseurs de Cloud, sans pour autant abandonner leurs anciennes applications, et préfèrent éviter des problèmes de migration ou s’imposer un ré-outillage, une réécriture de code ou de nouveaux tests. »

Pour Hervé Basso la mode est aux services de proximité qui offrent des services sur mesure. L’affaire des écoutes de la NSA a favorisé l’éclosion de nombreux services en province loin des grands centres de traitements industriels. Cloudsystem, un hébergeur du nord de la France, a par exemple décidé d’ouvrir des bureaux en Bretagne près de Rennes, à Betton. Charlotte Petyt, chef de produits Cloud System, présente lors des récentes journées IT Partners à Disneyland, précisait la politique de sa firme pour atteindre de nouvelles PME qui apprécient de savoir où se trouvent leurs données.

« On propose des services de clouds privés et publics accessibles par une interface ultra simple, un tableau de bord sur lequel on retrouve des voyants sur l’état des différentes applications. On offre une gamme étendue de machines virtuelles selon des modes de plus en plus innovants selon le programme d’opérateur VSSP de VMware. Le tableau, outre des statistiques de performance et différentes alarmes, se transforme de manière la plus pratique possible pour nos partenaires, ce qui leur fait gagner du temps ».

Même démarche pour Camille Cacheux, le directeur Général de Coreye, un fournisseur de Cloud Sécurisé installé à Villeneuve d’Ascq dans le Nord ; « Le fait de pouvoir offrir des services d ‘hébergement sur mesure et surtout des services de backup ultra sécurisés renforce la confiance. » L’hébergeur Coreye, comme Cloud System peuvent facturer au mois les prestations de services mais ils pourraient aussi effectuer des offres de services selon la consommation.

Par contre, les grandes entreprises utilisatrices n’ont pas les atouts des hébergeurs qui peuvent revendre les machines virtuelles à la demande et à l’usage.

Pour Hervé Basso, la facturation à l’usage devrait s’amplifier, tous les intégrateurs, même les grands comme OVH, préférant bien sûr une facturation mensuelle. Mais la concurrence pour ce type de facturation s’amplifiant, bon nombre de clients devraient bien finir par payer uniquement à la demande ! Un service proposé par T-System en Allemagne permet de payer le service SAP uniquement aux volumes des transactions. L’idée de la facture « au clic » n’est plus un rêve.

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