Récemment déclaré en faillite, le fabricant de mémoires OCZ Technology a finalisé ses pourparlers avec Toshiba. Sauf apparition surprise d’un autre candidat, le Japonais devrait donc racheter le spécialiste des SSD pour 35 millions de dollars.
En attendant le feu vert de la Cour des faillites de Californie, Toshiba va injecter de l’argent frais dans la société afin de permettre la poursuite des activités. La juridiction américaine devrait se prononcer dans un délai de 60 jours.
L’accord signé ente les deux entreprises prévoit la cession totale de tous les actifs d’OCZ, de ses équipes et de son réseau de distribution.
« Nous sommes enthousiastes à l’idée de saisir cette opportunité. Si notre proposition est acceptée, la combinaison de notre technologie NAND avec l’expertise d’OCZ dans les SSD va nous permettre de renforcer l’activité SSD de Toshiba », déclare dans un communiqué Seiichi Mori, vice-président de l’activité semi-conducteurs et stockage de Toshiba et vice-président du groupe. « Nous attachons de l’importance à la technologie et à l’activité SSD d’OCZ aussi bien sur le marché grand public que sur le marché professionnel. Nous sommes convaincus que cela va renforcer nos capacités et nous a aider à sécuriser notre leadership dans le secteur du SSD. »
Ne parvenant plus à honorer les remboursements d’un prêt de 30 millions de dollars accordé par le fonds Hercules Technology Growth Capital, OCZ a été acculé la semaine dernière à déposer son bilan.
La direction d’OCZ fonde beaucoup d’espoir dans le Vector 150 (dont les puces sont issues des lignes de production de Toshiba), un nouveau SSD bien accueilli par la presse et le grand public.