Conformément aux accords passés avec Hercules Technology Growth Capital, ce dernier a pris le contrôle des comptes bancaires d’OCZ. Le fabricant de mémoire, qui s’est désormais recentré sur la fabrication des SSD

, ne parvient en effet plus à honorer les remboursements du prêt de 30 millions de dollars accordé par le fonds.

OCZ est donc contraint de déposer le bilan, ce qui devrait être fait rapidement.

Tout ne semble cependant pas perdu puisque Toshiba, qui fournit des puces à la société de Sunnyvale, souhaite reprendre celle-ci. Le Japonais a posé comme condition de pouvoir conserver l’ensemble des activités de l’entreprise et de ses salariés.  » Les deux parties ont pour l’essentiel terminé leurs négociations concernant le rachat des actifs. OCZ est confiant concernant l’approbation des  modalités matérielles « , a fait savoir l’entreprise en difficulté dans un communiqué. Le dossier devrait être soumis pour aval au tribunal des faillites de Californie et obtenir l’accord d’Hercules Technology Growth Capital, qui n’a pas, d’après nos confrères d’IT News, été associé aux négociations.

OCZ éprouve depuis quelques temps des difficultés d’approvisionnement en mémoire à cause de sa situation financière dégradée par une gestion plutôt confuse. Au cours du dernier trimestre le chiffre d’affaires a chuté de 88,6 millions de dollars à 33,2 millions de dollars. En revanche la perte a été réduite, passant en un an de 33,2 millions de dollars à 26,1 millions de dollars.

OCZ met beaucoup d’espoir dans son nouveau SSD, le Vector 150 (dont les puces sont issues des lignes de production de Toshiba), bien accueilli par la presse et le grand public.

En cas d’échec des négociations avec Toshiba, OCZ sera purement et simplement liquidé.