En mettant la main sur le progiciel du Centre technique du Décolletage, l’éditeur de progiciels de gestion intégrés Divalto fait moins l’acquisition d’un parc client – modeste – que celle d’une expertise et de modules industriels qui élargissement significativement son marché potentiel.

 

L’éditeur de progiciels de gestion intégrés Divalto annonce le rachat pour un montant non communiqué de l’activité progiciels du CTDEC (Centre Technique du Décolletage). Cet organisme semi-public édite en effet StraDivalto, une solution métier développée sur une base Divalto, qui équipe quelque 250 entreprises spécialisées de décolletage (fabrication de petites pièces mécaniques).

 

Au-delà du rachat de parc client et du raffermissement des liens avec IBS, le principal intégrateur de StraDivalto, qui devrait en découler, Divalto escompte en fait beaucoup plus de cette acquisition. L’éditeur estime ainsi qu’elle peut lui permettre de conquérir à terme plus de 2000 nouveaux clients. Comment ? En intégrant dans son propre progiciel la richesse fonctionnelle de l’offre du CTDEC.

 

StraDivalto recèle des pépites fonctionnelles

 

« Nous nous sommes aperçu que les décolleteurs étaient très en avance en termes de process et d’organisation, commente Thierry Meynlé, directeur général de Divalto. Sous-traitants de grands donneurs d’ordre, ils sont par exemple tous ISO 9001, et utilisateurs d’EDI… Cette avance se traduit dans la couverture fonctionnelle de l’offre du CTDEC avec notamment une planification de production, qui peut s’adapter à toute la filière mécanique mais également des modules de gestion de la documentation et de la qualité qui intéressent les entreprises de tous les secteurs y compris du négoce ».

 

L’intégration de l’offre et de l’équipe (une dizaine d’ingénieurs) prendra au minimum 6 à 12 mois. Pour autant, Divalto prévoit un bond de son chiffre d’affaires cette année à 10,5 M€ contre 7,6 M€ en 2007. Une croissance forte qui tient compte évidemment du rachat du CTDEC mais pas des éventuelles nouvelles acquisitions que l’éditeur admet projeter.