De plus en plus d’ingénieurs et techniciens de l’IT travaillant dans la région de la baie de San Francisco – qui inclut la Silicon Valley – ont profité du télétravail imposé pour déménager de la région ou envisagent de le faire, généralement motivés par des raisons économiques et/ou familiales. C’est ce qui ressort d’une enquête réalisée par Blind, le réseau social des salariés, et publiée par le Silicon Valley Business Journal.
Quinze pour cent des 3.300 salariés interrogés ont déjà abandonné la région. Avec respectivement 21%, 17% et également 17% des sondés, Cisco, Google et PayPal figurent parmi les employeurs affichant les taux de délocalisation les plus élevés. En revanche, seuls 5% des salariés d’Oracle, 11% des employés de LinkedIn et 11% des employés d’Apple qui ont répondu au questionnaire ont quitté la région de la Bay Area.
Blind a également interrogé les travailleurs locaux du secteur technologique sur leur désir de quitter région si le télétravail était imposé ou permis sur le long terme, et sur leurs attentes concernant le travail à distance après la pandémie. La plupart d’entre eux ont déclaré qu’ils prévoyaient la généralisation du travail à distance à long terme dans leur entreprise.
Près de 62% des employés de VMware qui ont répondu à l’enquête ont déclaré qu’ils ne s’attendaient à se rendre au bureau qu’une ou deux fois par semaine après la pandémie, contre 54,8% des salariés de PayPal, 48,9% des salariés d’Intuit et 47,9% des salariés d’Amazon. Enfin, 22,6% des employés de Walmart, 21,6% des salariés d’Intel et 18,9% des ingénieurs et techniciens d’Oracle qui ont répondu à l’enquête ont expliqué qu’ils ne retourneraient pas au bureau après la pandémie.