Comme la société l’avait indiqué lors de la publication du chiffre d’affaires semestriel, Dane-Elec Memory concentre actuellement son activité commerciale sur les segments de marché les plus stratégiques et se refuse d’entrer dans ce qu’elle appelle une logique destructrice de guerre des prix. Cette politique commence à porter ses premiers fruits en termes de rentabilité. La marge brute estimée à fin juin s’élève à 4,0 millions d’euros contre 3,4 millions d’euros un an plus tôt alors que le chiffre d’affaires estimé est en repli (33,3 millions d’euros contre 47,8 millions d’euros à fin juin 2011). Le taux de marge estimé est ainsi remonté de 7,1% à 12,0%, retrouvant progressivement des niveaux normatifs.

Malgré l’économie de plus de 2 millions d’euros réalisée entre le 1er semestre 2011 et le 1er semestre 2012 sur les charges de personnel et les charges externes, le résultat opérationnel courant estimé du fabricant et distributeur de mémoires flash et DRAM reste déficitaire de 4,9 millions d’euros.

Le résultat net semestriel estimé ressort à -5,7 millions d’euros, en amélioration de 0,8 millions d’euros par rapport au 1er semestre 2011. Il intègre une charge financière de 0,4 million d’euros, stable par rapport au 1er semestre 2012, et les autres charges non récurrentes (0,5 million d’euros). Outre l’externalisation de la logistique mise en oeuvre au 1er semestre, Dane-Elec Memory a programmé la fermeture, au second semestre 2012, de son site industriel basé en Irlande.

Au 30 juin 2012, les fonds propres estimés du groupe s’élèvent à 3,2 millions d’euros. Grâce à une forte réduction du besoin en fonds de roulement (-8 millions d’euros), l’endettement financier net estimé est en baisse de 3,0 millions d’euros depuis le début de l’année, à 18,2 millions d’euros.

Fin juillet, le groupe a honoré la 1ère échéance (0,8 million d’euros) du plan de remboursement négocié dans le cadre du refinancement mis en place en octobre 2011.

Au 15 septembre 2012, Dane-Elec Memory disposait de 1,0 million d’euros de réserves financières non utilisées sans tenir compte des lignes d’affacturage disponibles sur l’ensemble du portefeuille client en Europe.

Les résultats semestriels provisoires confirment que le niveau actuel d’activité ne permet pas de couvrir les charges opérationnelles malgré le redressement de la marge brute et les réductions de coûts mises en oeuvre. Dans ce contexte, la société doit, tout à la fois, redynamiser sa force commerciale pour renouer durablement avec la croissance et continuer à adapter ses charges en diminuant au maximum ses coûts fixes.