CrowdStrike annonce la suppression de 500 postes, soit 5% de ses effectifs mondiaux. Dans un dossier réglementaire transmis à la SEC, le géant américain de la cybersécurité fait part d’un nouveau plan stratégique qui « fera évoluer ses opérations pour générer une plus grande efficacité ». La société estime de 36 à 53 millions de dollars les charges liées à ces licenciements, dont environ 7 millions seront comptabilisés sur son premier trimestre fiscal 2026.

Cette annonce intervient avant la publication des résultats du premier trimestre, qui seront dévoilés le 3 juin prochain. CrowdStrike déclare que ces derniers devraient être en ligne ou supérieurs à ses prévisions. La société confirme également ses prévisions pour l’exercice 2026, se terminant fin janvier 2026.

Les prévisions trimestrielles de la société pour le premier trimestre s’établissent entre 1,10 et 1,11 milliard de dollars. Pour l’ensemble de l’exercice, elle vise un chiffre d’affaires entre 4,74 et 4,81 milliards de dollars et un bénéfice ajusté par action de 3,33 à 3,45 dollars.

Dans un courrier interne, le PDG George Kurtz a également déclaré que CrowdStrike se concentrerait particulièrement sur les investissements liés à l’IA pour « accélérer l’exécution et l’efficacité ». Malgré les coupes, la société « prévoit de continuer à embaucher dans des domaines stratégiques clés tout au long de son exercice financier 2026 ».

« Alors que de plus en plus d’organisations se standardisent sur la plateforme Falcon, nous développons nos équipes de mise sur le marché et de réussite client pour offrir un délai de rentabilisation plus rapide et des résultats plus solides », fait valoir le PDG.

Après la panne Crowdstrike géante de l’été 2024 liée à une mise à jour défectueuse, la société est parvenue à conserver la confiance de ses clients, aidée par ses partenaires de distribution. La société a ensuite systématiquement dépassé les attentes de Wall Street.