En annonçant le rachat du spécialiste du DevOps Chef, le directeur général de la plateforme d’applications d’entreprise Progress, Sundar Subramanian, avait déclaré « J’ai hâte de voir ce que Progress et Chef peuvent faire ensemble. » La première décision qu’il prend à présent que fois l’opération est finalisée et de licencier une partie des salariés de sa nouvelle acquisition rapporte The Register. En effet, selon nos confrères, mercredi un certain nombre de salariés ont appris qu’ils avaient perdu leur emploi ou qu’ils allaient le perdre.

Créé en 2008, l’éditeur du logiciel libre de gestion de configurations emploie environ 300 personnes. Progress avait annoncé l’acquisition de Chef pour 220 millions de dollars le mois dernier.

Interrogé au sujet de ces licenciements par nos confrères, le CEO de Progress Yogesh Gupta a refusé d’indiquer le nombre de personnes remerciées. « Je suis désolé, en tant qu’entreprise publique, nous ne commentons pas l’impact que cela aura sur nos employés », a-t-il déclaré.

Selon des informations recueillies par The Register, une trentaine de personnes seraient concernées actuellement, mais rien n’indique que d’autres licenciements n’auront pas lieu. Sollicité, un porte-parole de l’entreprise a refusé de confirmer ce chiffre. D’après une source interne à la société, certaines équipes seront délocalisées en Inde.

A en croire Yogesh Gupta, les licenciements ne sont pas motivés par une baisse d’activité liée au Covid-19. « Les affaires de Chef vont bien. Ils ont eu trois bons trimestres cette année et nous nous attendons à ce que cela continue. C’est une entreprise vraiment merveilleuse », a-t-il indiqué.  Il a ajouté qu’il en allait de même pour Progress. « Pandémie ou pas, le besoin est là et la valeur que les produits logiciels apportent est indéniable », a-t-il ajouté.

Le dirigeant estime par ailleurs que l’intégration de Chef sera bien accueillie par les clients et représente une opportunité de croissance supplémentaire pour sa société.