La divulgation par le Wall Street Journal de la vente au colonel Kadhafi par Amesys de matériel Eagle permettant d’écouter les converstaions téléphoniques des opposants au régime a semble-t-il détérioré les relations sociales au sein de la filiale de Bull (il est vrai que la société fait depuis l’objet de deux plaintes pour complicité d’actes de torture).
C’est du moins ce que l’on peut lire sur le site Miroir Social sous la plume de notre confrère Robert Carcan. Ce dernier nous apprend que la direction a lancé une chasse « aux bavards ». Sont tout particulièrement visés les salariés qui ont travaillé sur le projet Eagle. Ces derniers auraient reçu cet automne une lettre recommandée leur rappelant l’obligation de confidentialité et précisant que des investigations étaient actuellement en cours afin d’identifier les collaborateurs ou anciens collaborateurs à l’origine de prétendues fuites.