A partir du 2 octobre prochain, Amazon Web Services basculera d’un mode de paiement à l’heure à un mode de paiement à la seconde pour les instances Linux lancées en mode On-Demand, Reserved ou Spot. De même, le stockage provisionné pour les volumes EBS ainsi qu’Amazon EMR et Amazon Batch adopteront le nouveau mode de facturation. « Aujourd’hui, des services comme AWS Lambda démontrent que l’on peut faire beaucoup de travail utile en peu de temps. De nombreux clients rêvent d’applications pour EC2 pouvant faire bon usage d’un nombre important d’instances pour des délais plus courts, quelquefois pour quelques minutes », explique sur le blog d’AWS le Chief Evangelist d’AWS, Jeff Barr. « Un des nombreux avantages du cloud computing est la nature élastique du provisionnement et du déprovisionnement des ressources en cas de besoin. En baissant la facturation jusqu’à la seconde, nous permettrons aux clients accroître leur élasticité, d’économiser de l’argent et les clients seront en position de tirer profit des progrès continus de l’informatique », estime Jeff Barr.
AWS n’est toutefois pas le seul à adopter la facturation à la seconde. Celle-ci est déjà appliquée depuis septembre 2016 par Outscale. « Pour le cas d’une machine virtuelle fonctionnant pendant 11 minutes et 42 secondes, Outscale facturera 702 secondes alors qu’Amazon Web Services facturera 1 heure et Microsoft 12 minutes », indiquait alors le PDG du fournisseur de services cloud français, Laurent Seror. « AWS reprend aujourd’hui notre modèle de facturation. Nous sommes très satisfaits d’avoir fait changer les lignes », se félicite aujourd’hui David Chassan, directeur marketing et stratégie de la filiale de Dassault Systèmes.