L’IEEE a annoncé cette semaine qu’elle allait s’atteler à la définition de normes pour le cloud computing. « Aujourd’hui, le cloud computing est semblable à Internet lors de son émergence : une technologie perturbatrice

et un business model engagé dans une croissance explosive et une transformation rapide. Sans un cadre commun et flexible d’interopérabilité, l’innovation étouffe, nous abandonnant un écosystème en silo », explique Steve Diamond, le président de l’IEEE Cloud Initiative dans un communiqué. Poussée par l’industrie et le gouvernement américain, l »association de normalisation, qui compte près de 400.000 membres dans le monde, va rapidement proposer deux ébauches de standards : le P2301 définissant les profils d’interopérabilité et de portabilité dans le cloud, et le P2302 qui réglemente et fédère l’interopérabilité cette fois-ci entre les clouds.

Rappelons que de son côté, la DMTF (Distributed Management Task Force), qui regroupe un certain nombre d’entreprises IT (Intel, CA technologies, Cisco; Citrix., Dell, EMC, HP; Microsoft, Oracle, VMware…) ainsi que plusieurs universités (dont l’ENST Bretagne, seul représentant de l’Hexagone) travaille également à l’élaboration de standards pour le cloud computing, concernant plus spécifiquement son architecture et son administration.