Les rumeurs de fusion entre Acer et Asus, ayant pour origine plusieurs grandes banques d’investissement internationales, circulent depuis plusieurs semaines.
Acer, rapporte Digitmes, vient de rejeter cette éventualité, expliquant qu’aucun plan de ce type n’existait et qu’aucune entreprise ne l’avait approché en ce sens. En revanche, le président d’Asustek, Jonney Shih, a fait savoir qu’il restait pour sa part ouvert à toute fusion.
Le site taïwanais s’interroge toutefois sur un mariage entre les deux fabricants de PC en perte de vitesse. Selon lui, trop de produits se recouvrent, rendant les bénéfices d’une telle opération aléatoires. Il en va de même d’un point de vue géographique, les deux fabricants couvrant principalement les marchés asiatiques et européens.
Enfin, aucun des deux acteurs n’a de réelle présence sur le marché professionnel, seule porte de sortie pour le PC en cette période difficile.
Digitmes cite comme exemple de réussite Lenovo qui acquiert uniquement des entreprises lui permettant de développer ses activités. Il en va ainsi du rachat de l’Allemand Medion, du Japonais Nec et du Brésilien CCE qui ont permis au fabricant chinois de se renforcer sur des marchés sur lesquels il était peu présent.
Si Acer et Asustek choisissaient malgré tout une fusion ils éprouveraient des difficultés à trouver des synergies et en retireraient plus d’inconvénients que de bénéfices. L’analyse du site asiatique semble des plus pertinentes.