
« Nous souhaitons vous dire notre grande inquiétude, autant que notre désapprobation sur la façon dont l’Etat projette de réformer la Taxe Professionnelle : en créant la CVA (Cotisation sur la Valeur Ajoutée), un nouvel impôt pour les dizaines de milliers de PME dont le chiffre d’affaires dépasse 500.000 Euros ! Or nos entreprises fortes de 750.000 emplois dont 30.000 à 50.000 emplois nouveaux chaque année, représentent précisément l’avenir de notre pays : elles font entrer la France dans l’économie de l’immatériel, fournissent des services, produits et solutions à haute valeur ajoutée et permettent à leurs clients (en premier lieu les grandes entreprises françaises) de proposer à leur tour des offres avancées, compétitives sur le plan international. » , peut-on y lire.
Pour mieux défendre ces « gazelles » du secteur de l’édition de logiciels, de l’ingénierie, du conseil, de la formation et du numérique « qui ont la plus forte valeur ajoutée », la fédération patronale a développé d’autres propositions d’applications. Celles-ci font l’objet de négociations entre le gouvernement et le Medef, seul habilité à représenter les entreprises du secteur. Affaire à suivre donc.