Koesio franchit une nouvelle étape dans sa stratégie visant à « devenir le guichet unique du numérique pour les PME en Europe ». Le groupe drômois réalise sa plus grande opération de croissance externe à l’international en prenant une participation majoritaire à hauteur de 70% dans son homologue espagnol Solitium.

Fondée en 2005 à Madrid, Solitium a grandi comme Koesio en consolidant les acteurs locaux et en se focalisant dans le domaine des services IT, logiciels et solutions d’impression. Depuis 2019, le groupe était détenu majoritairement par ProA Capital qui a piloté sa croissance à travers plus de 40 acquisitions. L’entreprise a ainsi développé un réseau avec des implantations dans plus de 60 villes à travers l’Espagne.

Solitium emploie désormais 1.400 collaborateurs et revendique près de 50.000 clients PME. L’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 264 M€ en 2024 et vise les 285 M€ en 2025. Elle a également diversifié son offre avec un portefeuille incluant informatique, cybersécurité, logiciels, cloud, impression 3D, impression professionnelle et services managés.

Grâce à cette acquisition, Koesio fait un bond dans sa stratégie de développement. Ses effectifs passent de 3.100 à plus de 4.500 collaborateurs. Le chiffre d’affaires global en 2024 avoisine les 1,5 Md€ en additionnant les 1,2 Md€ de Koesio et les 264 M€ de Solitium.

Dans un contexte de fort attentisme sur le marché français, Koesio consolide sa position sur le marché européen des services numériques en s’imposant comme un acteur de premier plan en Espagne. En intégrant Solitium, le groupe comte désormais 230 agences en France, en Belgique, au Luxembourg et en Espagne.

Le dirigeant de Solitium Rafael Martín conserve la direction opérationnelle de l’entreprise et continuera de piloter la croissance en lien avec les équipes françaises.

Piéric Brenier, Président-Fondateur de Koesio, explique dans un communiqué que l’objectif n’est pas de « faire un Koesio en Espagne » mais de soutenir le développement de Solitium. Il fait part aussi de son souhait d’étendre les activités au Portugal.