Apple n’atteindra pas ses prévisions trimestrielles, l’épidémie de coronavirus ayant des conséquences sur la production et les ventes d’iPhone en Chine. Après l’arrêt de la production dû au nouvel an chinois, l’activité reprend plus lentement que prévu dans le pays indique la firme à la pomme dans un communiqué. « L’activité redémarre mais nous assistons à un retour à des conditions normales plus lent que prévu. Par conséquent, nous ne pensons pas pouvoir respecter les prévisions de revenus que nous avons fournies pour le trimestre de mars en raison de deux facteurs principaux », peut-on lire. « Le premier est que la fourniture d’iPhone sera temporairement limitée dans le monde. Bien que nos sites partenaires de fabrication d’iPhone soient situés en dehors de la province du Hubei – et bien que toutes ces installations aient rouvert – la reprise est plus lente que prévu. (…) Le second est que la demande pour nos produits en Chine a été affectée. Tous nos magasins en Chine et bon nombre de nos magasins partenaires ont été fermés. De plus, les magasins ouverts fonctionnent avec des horaires réduits et avec un trafic client très faible. Nous rouvrons progressivement nos magasins de détail et continuerons de le faire aussi régulièrement et en toute sécurité que possible. »  Apple précise toutefois que la demande reste très forte et conforme à ses attentes en dehors de Chine.

Pour le deuxième trimestre, la firme de Cupertino tablait jusqu’à présent sur un chiffre d’affaires compris entre 63,0 milliards de dollars et 67,0 milliards de dollars et sur une marge brute située entre 38,0% et 39,0%. Elle ne communique toutefois pas de nouvelles prévisions.

Bénéficiant d’un très bon accueil auprès du public, l’iPhone 11, l’iPhone 11 Pro et l’iPhone Pro Max avaient permis à l’iPhone de retrouver de la croissance au premier trimestre après plusieurs mois de passage à vide.

Apple n’est pas la seule entreprise impactée par le coronavirus. Qualcomm et Nvidia ont mis en garde sur un impact potentiel du virus sur leurs activités. Nvidia, pour lequel la Chine constitue un marché majeur aussi bien pour ses puces destinées aux PC de jeux  que pour ses composants consacrés aux datacenters, a même réduit ses prévisions de vente de 100 millions de dollars. Xiaomi s’attend de son côté à un coup dur  porté aux ventes du premier trimestre, mais table sur un rebond aussitôt après.

Il est probable que d’autres entreprises IT seront aussi affectées. Affaire à suivre donc.