La société californienne de stockage Western Digital va se scinder en deux : les disques durs HDD d’un côté, les mémoires flash NAND de l’autre.

Cette décision fait suite à l’échec des pourparlers de fusion avec le fabricant japonais de puces Kioxia. En effet, le fabricant de mémoires concurrent, SK hynix, partenaire du consortium dirigé par Bain Capital et détenant 56% de Kioxia, a posé son véto sur la transaction.

Ce revirement correspond également à la stratégie proposée par l’investisseur Elliott Management l’an dernier, qui tirait des leçons du rachat du fabricant de mémoire flash SanDisk en 2016.

« Nos activités HDD et flash sont toutes deux bien positionnées pour tirer parti de l’importante dynamique du marché de l’industrie du stockage de données », déclare David Goeckeler, le PDG de Western Digital, dans un communiqué (cf. photo). « Chacune des sociétés disposera de l’orientation stratégique et des ressources nécessaires pour saisir les opportunités sur leurs marchés respectifs ».

L’annonce de la scission coïncide avec la publication des résultats trimestriels de la société. Western Digital déclare un chiffre d’affaires de 2,75 milliards de dollars au premier trimestre de son exercice fiscal 2024.

Les deux nouvelles entreprises devraient voir le jour au cours du second semestre 2024.