La reprise du marché a permis à TD Synnex d’accélérer en fin d’exercice. Après un troisième trimestre fiscal déjà encourageant (+5,2%), le géant de la distribution a déclaré un chiffre d’affaires de 15,8 milliards de dollars, en hausse de 10% au quatrième trimestre (clos fin novembre). Son bénéfice net a légèrement progressé à 194,8 M$ contre 187,5 M$ un an plus tôt.

La croissance a été tirée par le portefeuille de technologies stratégiques (cloud, sécurité, Data/IA, infrastructure hyperscale) avec des facturations brutes qui ont bondi de 32% à 5,4 Md$. La division Advanced Solutions, qui distribue les produits dits à valeur, a vu ses revenus progresser de 16% à 7,8 Md$, tandis que la division Endpoint solutions, centrée sur le marché des PC, a enregistrée une hausse plus modeste de 5% à 8,1 Md$.

La croissance a été portée par toutes les zones géographiques avec un chiffre d’affaires de 9,2 Md$ dans la région amérique (+10,6%), de 5,2 Md$ en Europe (+5,5%) et avec une poussée à 1,1 Md$ dans la région Asie-Pacifique (+31,7%).

Sur l’ensemble de l’exercice, TD Synnex a déclaré un chiffre d’affaires de 58,45 Md$ en hausse de 1,6%, qui fait suite à un exercice 2023 où les revenus avaient chuté de plus de 7%. Le bénéfice net a plus fortement progressé avec une hausse de 9,9% à 689,1 M$. Les revenus des filiales européennes se sont établis à 19,6 Md$ (+1,1%), avec un résultat opérationnel de 264 M$ à comparer à 236 M$ un an plus tôt.

Pour le premier trimestre de l’exercice 2025, TD Synnex s’attend à un chiffre d’affaires compris entre 14,4 et 15,2 Md$ contre 14 Md$ au premier trimestre 2024, soit une croissance entre 2,8% et 8,5%. Le bénéfice net est attendu entre 147 et 189 M$ contre 172,1 M$ un an plus tôt.

Dans une interview à CRN, le PDG de TD Synnex Patrick Zammit (photo) a déclaré qu’il considérait « la dynamique sous-jacente du marché de la distribution plutôt positive » pour 2025, citant les besoins de renouvellement en PC et serveurs, les investissement pour l’IA et la poursuite d’une croissance à deux chiffres pour le cloud et les logiciels de sécurité. Il a justifié la prudence dans les prévisions par les incertitudes liées aux problèmes macroéconomiques et défis géopolitiques, surtout en Europe.