Symantec est très satisfait des performances de sa solution Endpoint Protection. Les partenaires semblent s’y retrouver en termes de prestations. La version antivirus s’arrêtera à la fin du mois de mars.

 

A l’issue de sa première année d’exploitation commerciale Symantec trace un premier bilan positif de la performance d’Endpoint Protection, sa suite de sécurité tout en un. Sortie en octobre 2007, cette solution lui a permis d’enregistrer 12% de croissance en 2008 alors que le marché n’a progressé que de 6% selon des chiffres d’origine IDC cités par l’éditeur.

 

Endpoint Protection réunit dans un seul produit et sous une même console d’administration toute l’offre de sécurité dédiée aux postes de travail de l’éditeur. On y trouve ainsi un antivirus (SAV), un antispyware (d’origine Veritas), un firewall (Sygate), une solution anti-intrusions (Wall Security) et un contrôleur d’accès réseau (Sygate).

 

Cette solution a déjà remplacé dès sa sortie son produit antivirus traditionnel Symantec Antivirus (SAV) sur le segment des entreprises de plus de 100 postes. Et elle devrait rester la seule disponible pour les entreprises de moins de 100 postes à partir de fin mars, Symantec ayant décidé d’arrêter définitivement SAV sous sa forme stand alone.

 

Toute sa base installée va donc devoir migrer. Déjà les partenaires se frottent les mains. Lors d’une récente table ronde, l’un d’eux, l’intégrateur Ipelium, a ainsi déclaré que ses ventes de licences de solutions de sécurité Symantec avaient augmenté de 45% en 2008, avec 235 000 postes déployés.

 

Dans le même temps, l’intégrateur a enregistré 23% de croissance sur le volume des prestations générées autour de cette offre. « Ces chiffres tendent à démontrer l’intérêt du marché pour Endpoint Protection », commente Stéphane Gaillard, directeur des ventes de Symantec France.

 

Selon ce dernier, SEP a d’autant plus d’intérêt pour les intégrateurs que « seuls les prestataires spécialisé dans la sécurité sont à même de tirer parti de toute sa richesse fonctionnelle ». Un argument que l’éditeur entend bien marteler lors de son prochain tour de France (qui démarre le 15 janvier) et dont il espère qu’il incitera ses partenaires à investir plus que jamais dans la formation et la compétence.