La protection des données concerne désormais tous les secteurs économiques même ceux auxquels on n’aurait pas pensé spontanément. Pour preuve le contrat que vient de signer l’écurie de Formule 1 Williams Martini Racing avec l’éditeur Symantec. Lorsque l’on sait de combien de paramètres dépend une victoire de F1 où un millième de seconde pour faire la différence on comprend la dimension stratégique que revêtent les données.

Avec ce contrat, Symantec a pour mission de sécuriser les échanges de données entre le siège de Williams à Oxfordshire et les différents lieux où se déroule le championnat du monde.

Pour ce faire, Williams a implémenté une solution de sécurité associant les produits suivants : Symantec Endpoint Protection, Symantec Web Security.cloud, Symantec Encryption et Symantec Datacenter Security.

Symantec Endpoint Protection sécurise les 1200 ordinateurs du siège et des lieux de course (voir tableau ci-dessous). Elle fournit une protection proactive des menaces les plus récentes telles le ransomware Cryptolocker[1], et des malwares. Cette solution inclut des fonctionnalités dites de protection comportementale et de prévention des intrusions.

Symantec Web Malware aide à protéger le réseau des malwares web et des spywares en scannant toutes les requêtes web en permanence. Cela permet à l’équipe Williams de gérer, contrôler et imposer à distance la politique de sécurité sur tous les équipements et de protéger les données confidentielles indépendamment de la location. Symantec Encryption est utilisé pour protéger les données et assurer une authentification forte. C’est là une fonction critique qui permet qui sécurise des informations confidentielles comme les développements autour des batteries Formule E et du stockage de l’énergie solaire ou de la conception de la voiture hybride Jaguar C-X75.

La protection commence au data center de Williams qui est bien sûr la principale cible parce qu’il stocke toutes les informations stratégiques. William F1 a mis en place une protection au niveau des serveurs physiques, des machines virtuelles et des applications afin de garantir une disponibilité 24/7. C’est le rôle de la solution Symantec Datacenter Security.

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[1]
CryptoLocker est un logiciel malveillant de type cheval de Troie, découvert en 2013 et qui tourne sous Windows. Ce ransomware se diffuse principalement via des mails infectés, déguisés en factures UPS, FedEx ou de banques américaines. Une fois activé, il chiffre les données personnelles de l’utilisateur via une clé RSA secrète – stockée sur des serveurs pirates – et demande une rançon (payable en bitcoins ou par des services externes comme GreenDot ou MoneyPack) pour les rendre à nouveau accessibles. Le message d’alerte s’accompagne d’un compte à rebours de 72 ou 100 heures qui menace de supprimer les données si la rançon n’est pas payée. Une fois arrivé à zéro, il augmente en réalité fortement le montant de cette dernière. (source : Wikipedia)

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