Sigfox, dont le conseil d’administration est depuis peu présidé par Anne Lauvergon, l’ancienne dirigeante d’Areva, est sur tous les fronts. A l’automne dernier, la société fondée par Ludovic Le Moan et Christophe Fourtet,

avait reçu un Spiffy Award, catégorie  » la plus innovante  » du Telecom Council, un  groupement d’intérêt de la Silicon Valley, composé comme son nom le laisse entrevoir, de spécialistes des télécoms.
Aujourd’hui, elle s’apprête à déployer son premier réseau cellulaire bas débit destiné à l’internet des machines sur le territoire américain. Ce dernier couvrira San Francisco et une partie de la vallée technologique. La firme toulousaine, partenaire du Texan Silicon Labs, n’attend plus que le feu vert des autorités US, son infrastructure étant prête.

Ce déploiement fera suite à ceux déjà réalisés dans l’Hexagone, en Belgique, en Espagne, à Moscou, à Munich, aux Pays-Bas et, tout récemment au Royaume-Uni, pour constituer un réseau paneuropéen. Ce dernier est basé sur la technologie brevetée UNB – Ultra Narrow Band, qui permet l’opération d’un réseau sur des bandes de fréquence sans licence. Elle combine, avec très peu d’antennes, une très longue portée des transmissions, une faible consommation énergétique et un rayonnement réduit.

La société s’est associée outre-Manche à Arqiva, le principal opérateur local d’infrastructures de communication et de services médias,

A terme le directeur général de Sigfox, Ludovic Le Moan, compte étendre le réseau aux 28 pays de l’Union.

Fin mars, Sigfox avait levé 15 millions d’euros auprès d’Idinvest Partners et Bpi France, portant le total des fonds collectés depuis le début à 27 millions d’euros, notamment auprès d’Intel Capital et Partech.