SCO, plus que jamais sous perfusion, a jusqu’au 5 octobre pour revendre ses actifs Unix. Sa direction espère que l’argent récolté permettra d’assurer la viabilité de la société. Plutôt difficile à croire.

Une longue histoire est peut-être sur le point de se terminer. Sous perfusion depuis son placement sous la protection du chapitre 11 en septembre 2007 la société a obtenu une dernière rallonge de 2 millions de dollars au mois de mars), SCO est désormais en redressement judiciaire, ce qui lui permet de vendre ses actifs.

Ce long délai est en partie imputable à la guerre judiciaire entamée avec Novell – autre malade du secteur, bien qu’en meilleure condition – à propos des droits d’Unix, guerre qui s’est comme on le sait soldée par la victoire de Novell. Une victoire peut-être pas définitive, l’ex-Caldera ayant fait un ultime appel, mais une victoire qui permettra sans doute de mettre fin à une longue déchéance

SCO Group vient donc d’annoncer dans un comminiqué qu’il revendait la totalité de ses actifs Unix « incluant certains logiciels et services Unix V ». Les acheteurs potentiels doivent faire offre avant le 5 octobre à 17h auprès d’un cabinet de juristes californien.

L’éditeur, qui se considère toujours comme « un fournisseur majeur de la technologie Unix », espère ainsi sauver ses meubles.

« La vente de ses actifs est un pas important pour assurer la poursuite de notre activité commerciale envers nos clients dans le monde », explique dans le document le directeur financier Ken Nielsen. Et ce dernier de conclure, « Notre objectif est d’assurer la viabilité de SCO, de ses clients, employés et de la technologie Unix ». Pour faire quoi au juste ?