Selon Computerworld, qui se base sur le baromètre Glassdoor mesurant le degré de popularité des grands patrons aux Etat-Unis, Satya Nadella dispose 10 mois après sa nomination d’un capital d’opinions favorables
de 80% auprès des salariés de Microsoft.
C’est 14 points de moins qu’au mois d’avril lorsque, avec 94% d’avis positifs, ce taux frôlait le plébiscite.
Mais entretemps des licenciements de masse avait été annoncés par le CEO de l’éditeur (18.000 suppressions d’emploi sur un total de 127.000 salariés, soit 14% de l’effectif). Résultat immédiat : une chute du baromètre de 15%.
Au cours des deux mois suivants, Satya Nadella se maintenait légèrement en dessous de 80%.
Malheureusement pour lui, il irritait les féministes – et pas seulement elles – en déclarant au mois d’octobre que les femmes ne devaient pas demander d’augmentation à leur patron mais devaient faire confiance au système pour combler le fossé entre les sexes en matière de rémunération.
Il s’ensuivait une nouvelle baisse de popularité, le curseur affichant 74%.
Depuis, ce dernier est donc remonté à 80%, un résultat qui n’étonne pas Scott Dobroski, analyste chez Glassdoor.
» Les gens oublient. C’est comme le faux pas d’une célébrité. Elle dit qu’elle est désolée et le public lui pardonne. C’est la même chose ici. «
Celui-ci constate toutefois que la haute direction de l’entreprise dans son ensemble ne jouit pas de la même cote de popularité puisqu’elle atteint péniblement les 50% après bien des fluctuations qui s’étalent entre 82% et 30%.
Pour Scott Dobroski, Satya Nadella devrait veiller à ce que la haute direction et le management intermédiaire soient sur la même longueur d’onde.