La semaine dernière, RIM a créé la surprise en annonçant la signature d’un accord de partenariat avec Microsoft qui prévoit l’intégration du moteur de recherche Bing et du système de cartographie Bing Maps dans les

produits du fabricant de Waterloo. Plus troublant encore, cette annonce a été faite au cours du Blackberry World en la présence de Steve Ballmer.

Il n’en fallait pas plus pour répandre des rumeurs selon laquelle l’éditeur de Redmond envisagerait d’acquérir le constructeur canadien.

Selon nos confrères de CRN, une telle acquisition paraît impossible et ce pour trois raisons : une culture très différente entre les deux entreprises, le refus de Microsoft, depuis l’aventure désastreuse du Kin de Danger, de se lancer dans le hardware et l’utilisation par les deux protagonistes de technologies différentes. « Microsoft ne supporte généralement pas une solution tierce, et lorsque cela se passe, ils le font pour un laps de temps le plus court possible. L’intégration de RIM avec Lotus Notes est l’exemple même de ce qui pourrait conduire à un clash », commente sur le site de CRN, un partenaire de Microsoft.

« Deux dindes ne font pas un aigle », avait méchamment déclaré Vic Gundotra, responsable de l’ingénierie chez Google, à l’occasion du rapprochement avec Nokia (lequel rapprochement est sans doute la frontière à ne pas dépasser pour Microsoft). Cela dit, le quotidien canadien Globe and mail, qui évoque lui aussi une union entre l’éditeur et le pionnier des smartphones, voit quant à lui les choses différemment.

« Les deux entreprises ont un fâcheux problème : Apple. A cause de ce problème notamment, les deux entreprises ont récemment déçu leurs investisseurs. Les deux entreprises patinent car elles ne peuvent suivre le rythme d’innovation de Steve Jobs et compagnie. Enfin, les deux entreprises recherchent désespérément une solution », expliquent nos confrères de Toronto, lesquels estiment qu’il s’agit même « d’une question de vie ou de mort ».