L’intégrateur, coté actuellement sur NYSE Euronext, avait annoncé le 20 septembre dernier qu’il allait demander à ses actionnaires réunis en assemblée générale l’autorisation de rejoindre le marché Alternext. Il s’agissait pour lui de trouver « un meilleur équilibre entre les contraintes réglementaires acceptables pour des sociétés de taille moyenne et la nécessité de transparence dont les investisseurs ont besoin ».

 

Un projet de loi sur la régulation bancaire et financière, prévoyait en effet l’alignement du régime des rachats d’actions d’Altenext sur celui du marché dit « réglementé ». Or un amendement a été récemment adopté en commission des finances de l’Assemblée nationale visant à ne pas permettre aux sociétés cotées sur Alternext de détenir leurs propres actions, pour d’autres motifs que le contrat de liquidité.

Détentrice de 4,6% de ses propres actions, la société a émis des BSAAR (bons de souscription et/ou d’acquisition d’actions remboursables) qui pourront être exercés en échange d’actions existantes. Dans un communiqué publié lundi, elle affirme souhaiter « rester libre d’utiliser ces titres dans les conditions prévues lors de leur acquisition, lesquelles ne se réduisent pas au seul contrat de liquidité ».


Le conseil d’administration a donc jugé plus prudent d’attendre la fin des travaux parlementaires et l’adoption finale du texte avant de se prononcer sur ce transfert. Rappelons qu’Overlap était coté sur le marché Altenext jusqu’à sa fusion avec IB Group en novembre 2007.