Oracle envisage de recruter 2.000 personnes afin de déployer ses services cloud dans un plus grand nombre de régions du monde a expliqué à Reuters Don Johnson, vice-président exécutif de l’unité Oracle Cloud Infrastructure. Une partie des emplois sera créé dans les centres de développement de logiciels de l’éditeur à Seattle, dans la région de la baie de San Francisco et en Inde, une autre sera affectée à de nouveaux datacenters. Oracle envisage en effet d’ouvrir d’ici la fin de l’année prochaine 20 nouvelles régions dans lesquelles les clients pourront stocker leurs données, notamment pour se conformer aux législations locales sur l’hébergement.

La firme de Redwood Shores compte actuellement 16 régions de ce type, dont une douzaine ont été ouverts au cours de l’année écoulée. Les nouveaux centres seront construits au Chili, au Japon, en Afrique du Sud, dans les Émirats Arabes Unis, ainsi qu’en Asie et en Europe.

L’éditeur, dont la stratégie cloud ne convainc toujours pas, va donc appuyer sur l’accélérateur afin de se hisser à la hauteur d’AWS et de Microsoft. Au 31 mai, il employait 18.000 personnes pour ses activités de cloud computing sur un total d’nviron 136.000 personnes.

Ingénieur principal chez AWS, Don Johnson a rejoint Oracle en 2014 comme directeur de l’ingénierie. Il a pris la responsabilité du cloud dans la société après le départ de Thomas Kurian qui a rejoint Google en tant que CEO de Google Cloud.

Sous la direction de Don Johnson, la société a adopté pour ses besoins propres une infrastructure identique à celle proposée aux clients. « Nous pilotons cela très, très agressivement », a-t-il déclaré à nos confrères. « Nous convertissons très rapidement ce qui est une empreinte complexe en une empreinte très simple. Tout fonctionne parfaitement dans notre infrastructure cloud de deuxième génération. »